Bonsoir!
Bonjour! Je vous écris ceci dans la nuit. J’ai aucune idée où je vais. Hier j’ai
regardé un documentaire le Rhône, le fleuve en France c’est magnifique. Ce qui
est regrettable ce sont les manifestations partout en France, les grèves aussi
ça coupe l’envie d’y retourner. Cette année ce seras du côté des U.S.A. Je
pense à mes voyages précédents quand je suis passé à Venise en train, le
service des trains Italiens est superbe. Je pense à l’ami directeur du
programme des personnes âgées au C.I.U.S.S. de l’est de Montréal, il était là
mais dans ses anciennes fonctions. C’était un voyage de travail, la section
psychiatrie de l’hôpital de Trieste étais vide, le Docteur Rottelli successeur
de Basaglia qui nous accueille et nous dis que nous allons réussir a fermer les
hôpitaux psychiatrique, c’est déjà de la vieille histoire. Je pense à toutes
ces psychoses qui mènent à des gestes malheureux, violence, suicides on a le
devoir d’aidé ces gens là et je déteste cette expression, ces gens là, je pense
à la magnifique chanson de Jacques Brel… Ce soir je vais essayer de me centrer,
d’écrire sur mon senti, il est deux heure quinze du matin je suis bien réveillé,
le voisin a installé son climatiseur je trouve qu’il est un peu tôt. Il vas y
avoir d’autre journées fraîches. J’écoute ce que mon âme dis, je laisse couler
ce flot de mots, de pensées, la cuisse me pique, je fais un exercice de
méditation devant l’écran, c’est de la folie, ça se peux pas… Je vous
mentionnerais bien tout un chacun mais je suis pas certain que vous aimeriez
ça. C’est le grand cri pas le dernier, pense à la stakause ce que j’écris y’a
que moi qui en suis responsable, lentement je m’avance vers vous je sais pas
pourquoi j’écris ça vous êtes loin. Votre opinion m’importe beaucoup, autant
que ça c’est pas sain. J’arrive de la salle de bain ça sent bon. Je veux pas
revenir à ma mauvaise habitude de m’auto-dénigrer… Je pense à cette écrivaine
anglophone que j’ai croisé deux où trois fois elle se faisait un devoir de me
faire sentir comme un pourris, elle avait un gros ego comme on dis. Y’a des
choses que j’arrive pas a mettre en mots parce que c’est pas le moment je crois.
C’est la nuit je regarde le nombre de mots utilisés jusqu’à maintenant. J’y
arrive, j’y arrive mais à quoi, quand je termine y’a un doux parfum de savon,
tout à coup la circulation automobile s’est arrêtée, c’est calme. Parfois quand
j’écris c’est comme si il s’était jamais rien passé dans ma vie c’est
probablement parce que je suis bien branché sur le moment présent, le ici
maintenant. Je pense à mes finales à comment c’est jamais l’apothéose. Reste
que quelques lignes encore et je finis tout petit en vous remerciant d’avoir lu
jusque là!!! J’étire encore je vous promets pas de surprises. À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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