Bonsoir!
Bonjour! Je vous en tape un des familles, je suis un peu anxieux on joue
aujourd’hui, ce soir je devrais écrire. J’espère ne pas me planter. Je me
souviendrai toujours à l’école secondaire la fois où j’étais monté sur scène
dans le cadre d’un tribunal scolaire d’histoire. Mon père était passé me voir,
quand ça été mon tour je suis resté muet et paralysé, j’avais décidé de monter
sur scène sans papier quelle humiliation. Tout ça pour dire que ce soir je vais
monter sur scène avec mes répliques. Je me souviens aussi de mes délires à la
place aux poètes de Janou Saint-Denis la regretté et de mes autres non sens
remplis de jurons au jam session du G Sharp rue Saint-Laurent, la barmaid n’appréciait
pas ça fait plus de vingt ans je me suis calmé. J’ai eu d’autres expériences de
lecture de mes textes mais jamais avec un aussi grand groupe que celui-là, les
filles se sont approprié mon texte magnifiquement. J’avais jamais pensé que mon
écriture se dirigerait là… C’est la nuit je vais me préparer un autre café… Je
fais bouillir l’eau. Je me souviens des poètes qui me donnait leurs recueils,
ils me le vendaient pas ils me le donnaient dédicacé. Me souviens aussi du
regretté parolier qui dormait sur un banc dans un bistro rue Saint-Denis, quand
il se levait pour me servir il n’appréciait pas que je ne boive que de l’eau ou
du café. La dernière fois où j’y suis allé il a refusé de me servir. Je
réfléchis dans la nuit c’est la semaine de la santé mentale qui commence
maintenant que j’ai trouvé un équilibre je veux pas rien brisé… Les mots j’essais
de les utiliser sans trop de non-sens, ça fait deux fois que ça apparait dans
ce texte, les absurdités j’y arrive pas, je suis pas un humoriste je me fait
pas rire je suis triste. C’est une nuit tranquille les voisins ronflent… Je pense
à la photo qui va accompagner le texte, Cuba? La Guadeloupe? Je sais pas mais l’hiver
c’est des bien beau endroits. Je sais ce
matin vous rentrez au boulot c’est parfois difficile moi je suis retraité le
seul boulot que j’ai c’est celui que je me donne. Ça reviens souvent ce désir
de partir, je pense au train pour l’ouest Canadien je crois que j’ai pas les
moyens, l’Europe c’est encore moins cher… Je veux surtout pas fuir pas faire de
cure géographique, juste changé d’air voir du nouveau, les Britanniques veulent
sortir de l’Euro les Français aussi sans prendre le temps de la bâtir cette
Europe. Je crois que pour ce matin ça tire à sa fin, je sais pas si vous me
lisez à peine réveillé. Le goulag occidental dors toujours, je pense à mes deux
jeunes frères qui m’ont pas fait de commentaire sur mon apparition dans
LaPresse+ peut être qu’ils ont pas aimé. Je termine donc là-dessus en vous
remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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