Bonsoir!
Bonjour! Lundi soir frette… J’ai joué aux cartes encore une fois je sais pas
quoi vous raconter. C’est un défi pour moi… Je pense au voisin, je le comprends
pas pour moi c’est comme si il faisait l’innocent, c’est de l’ouvrage, il doit
se trouver bien intelligent. J’arrête ça là, les gens sont comme ils sont, ils
ont pas à me demander la permission, le temps file et j’essais de construire
quelque chose avec des mots, c’est surement moi l’idiot… Des fois! Des fois!
Des fois! Je me prend pour le Ron Fournier du web mais je suis dans mon monde intérieur. Les journées se
terminent et je suis fatigué, j’ai plus vingt ans, je pense quand même que les
soins qu’on me donne sont efficace remarquez que ça fait quelques mois que j’ai
vu le médecin. Je réfléchis parfois la nuit je m’ennuis et quand je m’ennuis j’écris.
Je pense aux vrais écrivains qui me lisent ils doivent se payer ma tronche, me
trouver nul comme c’est pas permis. Les feuilles, qu’est-ce qu’elles font les
feuilles elles éclosent, c’est pas des fleurs et c’est un verbe que je ne sais
pas conjuguer. Quand on écris on dois pas avouer ses faiblesses, sa façon de
rédiger de laides phrases, en voilà une! Vous vous demandez pourquoi j’écris
comme ça, je le sais pas plus que vous mais je me doute que c’est un exutoire à
mes angoisses. L’idée c’est d’être authentique mais je sais pas si ça tiens la
route dans mes textes, être vrai et composer, toute une idée! Ce soir le ciel
semble vouloir se dégager… Je pense métaphore c’est pas ma force, je sais c’est
beau mais moi le beau je suis incapable de le rédiger. La lumière du jour s’étire
quand il fait ce temps là je pense toujours à Sault-aux-Moutons au bord du
fleuve et à comment j’étais triste, cette destination j’ai jamais su pourquoi
je l’avais prise. Juste de vous l’écrire comme ça j’ai mal, des mauvais
souvenirs des débuts de schizophrénie. Un peu plus tard je commencerai un
traitement que je ne suivrai pas, l’infirmière de la clinique était désolée que
le psy m’écoute pas plus, tout ce qui l’intéressais c’est de savoir si je
prenais ma médications et les anti-psychotiques de l’époque donnaient de très
mauvais effets secondaires. Je pense que je suis revenus sur terre un peu amoché
c’est vrai mais conscient je crois. Dans mon univers y’a pas d’autre écrivains
que ceux que je lis et c’est tant mieux ainsi, écrire ça me permet de résister,
je sais je suis devenu fou et j’ose encore essayez de m’exprimer. Comment vous
dire que je ne suis plus intoxiqué à aucune vapeur mais ça comme toujours je l’ai
déjà écrit. Je disais a l’ami comment c’était difficile de se renouveler. Avant
de trop vous fatiguer je vais terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusqu’ici!!! Je suis toujours heureux de croire que je suis lu. À la
prochaine j’espère!!!
Bernard
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