Bonsoir!
Bonjour! Magnifique journée, les commis du supermarché ont été très gentils.
Viens de regarder l’émission littéraire sur TV5, c’était intéressant, j’arriverai
jamais là, mon histoire je vous la raconte un peu chaque jours , l’été voilà et
on est pas attaché, je sais pas pourquoi j’écris ça… Je suis rendus vieux je m’en
aperçois quand je me penche pour attacher mes chaussures je perds le souffle et
ça fait mal, comment voulez-vous que je joue? Je préfère la marche et encore j’ai
là aussi de la difficulté. Hier je me rappelais plus le nom de cette plante de
Provence la lavande, ça sent si bon… J’irai pas boire sur les terrasses de
bistro, j’ai mieux a faire, j’écris je sais pas comment… Les éboueurs ramassent
les rebuts, je me ferai ramassé je ne sais par qui, comme un restant… Orgueil
et voitures décapotables, musique hip-hop le son au fond et on remarque… Je me
souviens de mon arrivé dans un appartement de Villeray avec un copain on
dérangeait la voisine en écoutant Stevie Ray Vaughn au fond… Bon! J’y vais
encore pour le senti, c’est le plus difficile, dans le moment je veux pas
dépenser d’argent, je suis pas riche… J’ai un beau gros steak dans le frigo ce
seras le souper avec pommes de terre carottes et légumes… C’est assez étonnant
comment je me sent vous m’auriez dit qu’un jour ce serais ça je vous aurais pas
cru. J’essais de pas trop bousculer mes pensées juste de garder un état de
plénitude et de bien-être cette expression galvaudée. Quand on veut faire l’intéressant
c’est là que le vide se présente… Je crois que les merles chantent, j’entends
le chant de ces oiseaux par-dessus la circulation. C’est difficile de pas se
répéter, j’ai souvenirs quand j’allais jouer au baseball après l’école je me
sentais si mal. J’ai toujours préféré avoir le nez dans les livres, ça a du
sens mais voyez ce que ça a donné. Une écriture de bavard… Comme toujours à
cette heure-ci les gens rentrent à la maison quelques un vont se faire un
B.B.Q. c’est bien! Après le dur labeur un
peu de plaisir, y’a aussi la chaleur dans l’usine, la sueur et la
chemise qui collait dans le dos. Je sais pas ce que vous pensez de l’écriture,
peut-être que vous trouvez que c’est un moyen facile de passé le temps mais y’a
plus que ça, faut que j’écoute ce que ça dis, une ou deux voix en choisir une
et l’écrire… Y’a des gens qui préparent leurs terrasses sur les toits du goulag
occidental. Quand j’approche de la fin du texte comme ça, je me précipite en avant en écoutant le bruit
des motos à grosses cylindrées. Demain j’irai marcher mais j’empiète sur le
moment présent. Je sais plus trop quoi vous raconter, trente mots avant de
terminer, j’arrête donc en vous remerciant… C’est un peu trop tôt pour les
remerciements. Le pire c’est que je… Merci d’avoir lu jusque là!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bernard
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