Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui il fait beau. Je vous écris et peut être que je m’en
demande trop. Les kids à vélo passent, ce soir j’ai un C.A. avec les amis de la
radio, c’est ma part citoyenne… Je me branche sur mon senti, je sais plus
pourquoi j’écris. Y’a beaucoup de monde dans le goulag occidental, l’évidence
est que je suis pas Marcel Proust, les motos et les minis voitures sont
sorties, semble que dans le nord les lacs sont pas callés. Je pense que cette
année y’auras pas d’embâcle, c’est loin de mon senti tout ça c’est plus
monsieur météo. Comment vous écrire que le temps passe et que j’essaye de
construire quelque chose avec l’écriture. Je veux pas inventer les sentiments
des autres je pense aux miens, à cette peur que j’ai parfois de sortir… Rien de
criminel dans ma façon de vivre, je vous ai raconté je crois avoir retrouvé mon
passeport. Je sais que plusieurs rêvent d’une vie comme la mienne, j’écris ça
en pensant aux migrants. Je crois être reconnaissant, je dis merci. J’ai pas à
me cassé la tête pour donner une belle image aux enfants j’en ai pas pourtant
je crois qu’il est important que je reste sobre… Dehors j’entends les avions
qui passent, j’ai écrit ma page dans mon cahier, je crois pas que je serai
publié, c’est pas de la littérature de toute beauté… « Mais comment
voulez vous parler chanter où rire sans nous en parler »-Robert Charlebois.
Cette semaine j’ai beaucoup aimé jouer au TNM, vous me l’auriez raconté je vous
aurais pas cru. C’est pas une très belle phrase. Étrangement je pense aux Punks
qui mangent des biscuits, c’est vraiment brillant et tordant. La difficulté c’est
de mettre des mots sur ce que je ressent, je l’écris souvent, je suis
désemparé, j’essais de vivre le moment présent même si ces mots semblent être
bons que pour les désoeuvrés. C’est ça mon défi construire et écrire quelque
chose à partir de là. On a dis de moi que j’avais une belle plume, une voie et
une voix voilà j’y crois je vous écris pour pas faire déshonneur aux gens qui
ont dis ça. C’est l’après-midi… Dans quelques mois j’aurai soixante ans, je me
souviens d’une longue et agréable balade à pieds avec ma sœur y’a quelques
années, on avais parlé de tout ça, de nous voir vieillir, je trouve qu’on
vieillis bien… Je pense à la publication papier, je crois que je verrai jamais
ça se réaliser. J’écris quand même puisque vous êtes là pour lire. C’est une
sorte d’obsession juste là ça fait deux fois que je vous en parle. Je lis, j’ai
lu, et je lirai, je cherche comment terminer, je prends mon temps en essayant
de pas bâclé, encore quelques mots, vous avez lu mes désirs un jour peut être
ça se réaliseras mais d’ici là je continus comme ça. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!!
À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao à tous!!!
Bernard
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