Bonsoir!
Bonjour! On a quand même eu un beau samedi. J’essayais de nommer comment je me
sens. J’étais un peu triste comme ça
sans trop savoir pourquoi. Y’a eu un kiss-in aujourd’hui à Montréal, je suis
pas homophobe, j’aime pas plus les hétéros qui se frenchent en public, se
roulent une pelle disent les français, que les gays qui font la même chose, la
discrétion me semble que ça a sa place… Encore de la controverse, voilà j’aime
pas ça. Je me souviens de la première photo que j’ai vu de deux hommes qui s’embrassent
c’était dans un livre sur les bandes de motards, y’a longtemps dans les années
cinquante je crois. « I am a cowboy on a steelhorse I ride cause
I am wanted dead or alive »-Bon Jovi. Je sais pas pourquoi j’ai de la peine, je pense à mes valeurs
comment c’est important parfois on me manque de respect… La fenêtre est encore
ouverte, le vent entre en brassant les stores, ça rafraichis la pièce… Je
vieillis le temps passe et je suis resté vivant, me souviens toujours d’avant,
comment c’était à chier. De la moto je passe aux scooters qui roulent les pneus
dégonflés c’est assez pour se tuer en entrant dans un nid-de-poule… Parfois je
crois que je suis lu autant qu’un best-seller, je me vends cette idée là, ça
seras jamais comme je pense bien que j’essais de ne pas me faire de scénario d’écrivain
populaire. Je pense à ça, un écrivain ça a pour but de faire des scénarios ça
vous montre comment je suis dans le champ… Aujourd’hui à Cannes y’avait le
scandale des talons hauts que ne portait pas une star. Elle a fait la manchette
avec ce geste féministe, ma lectrice secrétaire à la retraite lui aurait
certainement prêtée des gougounes. Je pense aux motards qui appellent leurs
blondes des « old lady » je sais pas pourquoi, je fréquente plus ce
monde là. Il pleut, il vente, ils vont ranger la moto pour une couple de jours.
J’aime bien les publicités du gouvernement du Québec sur la prudence en moto.
Moi de toute façon j’ai jamais été un bon conducteur même pas de tracteur. Je
vous ai rien dis avec ça sur mon état intérieur, quand je vous écris ça passe,
je crois toujours qu’il y a quelqu’un au bout de mon écris, que vous allez
recevoir ma tristesse ma nostalgie… Cet après midi dans le goulag occidental j’ai
vu un couple faire un deal de dope, comme ça en plein jour sans prendre la
peine de se cacher… Lentement je me rétablis. Encore quelques mots, j’entends
les pneus des voitures sur la chaussée mouillée, ce que j’écris c’est marqué de
solitude, je lisais je ne sais où qu’écrire c’est un geste profondément
solitaire. Je suis quand même heureux que la directrice du Théâtre du Nouveau
Monde ais pris la peine de mettre en forme mon texte. Merci! Au cas où elle
lirais ceci. Je termine, merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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