Bonjour!
Bonsoir! Je sais vous croyez qu’on est pas écrivain parce qu’on tiens un blog.
Pour vous l’écriture c’est fait pour les érudits, les génies scolarisés rien en
bas de docteur. Je viens de regarder La Grande Librairie à TV5 ça me donne
juste le désir de retourner à Paris. À tout prendre je préfère les français, le
français… Je vais peut-être attendre à l’automne pour m’envoler vers l’Europe.
L’idée comme toujours c’est écrire malgré le fait que je suis sans instruction
sans éducation, les docteurs cherchent moi aussi mais je ne trouve rien. Comme
toujours je pense à la rue Mouffetard à Paris… Aujourd’hui il fait un temps
superbe dans le goulag occidental, comme toujours quand la fenêtre est ouverte
j’entends les avions qui passent et les éboueurs qui ramassent… Je veux pas
répéter, elle est où la Mecque des écrivains? Auster est à New-York, il viens
de publier un énorme bouquin, moi je suis à Montréal et je cherche le statut d’écrivain…
C’est vendredi le week-end qui arrive mais j’ai pas de congé le ciboulot me
travaille toujours. Déjà on a mis ses bermudas, ses jeans coupés aux genoux. L’ami
à force de fréquenter des médecins aimerait bien lui aussi avoir un doctorat c’est
vrai que mon pauvre secondaire trois c’est pas grand-chose mais je crois avoir
appris à l’université de la vie. Une voiture passe on entend Rod Stewart, je
pense qu’il y a des gens qui vont ouvrir le chalet… L’écriture je sais pas où
ça va me mener quand on m’a demandé d’écrire je l’ai fait et j’ai livré la
marchandise. Je sais y’a toujours des faux-jetons pour dire que la littérature
est morte souvent ce sont des gens qui ne savent pas lire, vous aussi croyez
que ce que je vous écris là c’est pas littéraire mais enfin on est au vingt et
unième siècles…. Oui c’est absurde tout ça! Mais je cherche à donner un sens,
une direction c’est plus près de vous qu’un livre à la librairie où à la
bibliothèque… J’entends le marteau-piqueur heureusement j’ai pas de hangover ça
me fait pas mal à la tête. Quelle histoire a raconter? Le « poète »
est en manque d’inspiration, j’entends les enfants qui jouent dehors, y’a
encore du plaisir au goulag occidental. Les feuilles de l’arbre d’en face sont
en pleine éclosion, l’été arrive…J’en suis encore à mon senti à ce qu’il me
dis, le bonheur parfois ça fait pleurer, c’est pas parfait mais on peux aimer.
Y’a un chauffeur d’autobus qui va prendre la relève, y’a un parfum de B.B.Q.
Lisez ça comme un long poème à la vie, une sorte d’ode pour qui écris. Je suis
pas très lyrique c’est pas ma génération, je suis plus un ti-père ti-pop. L’autobus
viens d’arrêter… J’écris pour m’en sortir, ne pas languir, y’a pas beaucoup d’angoisse
cet après-midi. Je vais terminer ça lentement sans aucune certitude. Merci d’avoir
lu jusque là!!! Je vous reviens bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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