Bonsoir!
Bonjour! J’ai un nouvel appareil photo, l’ai acheté jeudi ça été livré
vendredi, très rapide… Je me sens tout chose, tout drôle. Je veux vous dire
comment je me sent c’est très difficile, je dois faire la part des choses entre
les émotions et les sentiments, émotivement c’est bien sentimentalement j’ai
pas d’amie à qui je peux dire que je l’aime, étrangement dans le monde des
sentiments je tombe rapidement dans le grandiloquent. Le jour se lève
lentement, on attend un bébé dans l’Outaouais, tout le monde a hâte qu’il
arrive… Dehors les corneilles croassent, « J’ai jamais voulu jeter
mon dévolu sur toi, jamais voulu de toi, ce soir j’ai que le blues pour passer
le temps »-Stephen Faulkner. Un gars fouille dans les bacs cherche les
bouteilles à cinq où dix cents. Mon acouphène est virulent ça sille dans mes
oreilles. Je sent le goulag occidental qui se réveille, pense aux shops Angus c’est
magnifique ce qu’ils ont fait avec cet édifice, c’est à la limite entre HoMa et
Rosemont bel exemple d’architecture réussis. Je crois que je vais aller marcher
dans ce coin là ce matin… Il fait jour, les arbres sont tout feuillus, j’essais
d’écouter la musique en moi… Ça fredonne et je bave… C’est beaucoup plus facile
de lire que d’écrire, écrire faut prendre le temps, tant, tant et si bien que
le vent que l’argent il me ment pourtant je le sent au néant en ciment pourquoi
pourtant vous m’en direz tant… C’est juste un jeu un amusement de peu rien pour
mettre le feu où dire adieu mais assez pour rester au pieu avant de zieuter les
cieux bleu… Ces quelques mots sont pas loin de l’inconscient je joue sans trop
réfléchir ça a le sens que vous donnez moi je reste là avec mon long nez de
désespéré, mon coup d’épée inachevé et cette lignée a interprétée… Une phrase
sur les photos que je veux prendre me reviens en tête, je pense aux murales un
peu partout sur le plateau, c’est beau… J’ai mis mes jeans, cette nuit le store
est resté ouvert… Deux gars discutent en passant sur la rue… Aujourd’hui c’est
l’anniversaire de la matriarche… Avec mon appareil photo j’ai l’impression d’être
un voleur d’image… Je sais plus si je vais sortir, je crois que je vais
attendre le téléphone de l’ami pour prendre un café dans le parc, je me
souviens quand je couchais dehors de l’humidité, de la rosée, c’étais pénible
étrangement je pense à la France à comment ça va mal dans ce pays là… Je vais
me mêler de mes affaires ce qu’ils font ça me regarde pas. J’arrive à la
conclusion de ce texte. Je sais pas comment vous terminer ça sans être
redondant, les mouettes cherchent de la bouffe je crois que moi aussi je vais
manger, je sais plus comment on appelle ça des tartines où des toasts. Je vous
remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
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