Bonjour!
Bonsoir! Ai dormis la fenêtre ouverte, c’est une vieille recette d’insomniaque.
Je suis heureux de ne pas partager mon lit étrangement je vous dis ça et je
pense à Londres et faut pas oublier qu’on a toujours le portrait de la reine
sur l’argent. Me suis laissé emporter par cette première idée qui s’annonce
stérile, ai parlé avec l’agent de voyage du train, de l’avion plutôt pour
Vancouver et du train panoramique dans les Rocheuses. J’ai pas eu les tarifs
encore mais je crois que c’est trop cher… C’est la nuit dans le goulag
occidental j’irai pas jumper le train dans la gare de triage. Je pense à la
grande crise de vingt neuf à comment on voyageais de ville en ville pour
trouver du travail, entendre les chansons de Woody Guthrie…Là ou je veux aller
ça s’appelle toujours Colombie Britannique, bien souligner le britannique, un
éclat de l’empire. Je pense à cette chanson du show, à cette ligne « peut-être
bein que la vie t’aime » je me souviens plus de qui elle est mais c’est
magnifique. Bon ici je me branche sur mon sentis, j’ai dormis je suis quand
même reposé … Je pense à l’amie psychologue que j’ai été heureux de voir en
coulisse lundi soir. Je la salut ici. Tout ce travail qu’elle a fait réduit à
rien par des politiques rétrogrades. Je pense comme Gérard D. Laflaque qu’ils
croiront réussir leurs réformes quand y’auras plus de malades. C’est idiot.
http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201604/29/46-1-les-poetes-maudits.php/10b0145470df4f3cbe73dbace3ebe89a Ai placé un vidéo de La Presse sur moi et
quelques collègues. Quand la lecture s’est terminé j’étais tellement ému j’en
avais les larmes aux yeux. Comment je me sent? Comment je me sent? Tout drôle,
tout chose et y’a l’odeur de la levure dans le goulag occidental. Ce soir je me
questionne sur le nombre d’intoxiqués qui sillonnent les rues du goulag
occidental. Je suis devant mon écran et je pense que c’est dans l’action qu’on
arrive à quelque chose. Je crois que mes écris font partie de cette action. Je
m’en allais vous écrire sur les travaux domestique mais pas besoin vous savez
ce que c’est. Lentement j’y arrive en pensant à la matriarche à son courage, à
comment elle est bien en vie malgré son âge. J’aimerais bien qu’on se souvienne
de moi comme d’un artiste, mais je suis pas pressé de partir… Me suis préparé
un autre café, j’aime toujours autant vous écrire. C’était prévu comme ça que
je me lèverais dans la nuit pour vous écrire. Ici tout tourne autour de moi,
évidemment je suis seul et j’avance dans la nuit. Je vais me chercher un muffin…
J’aime mieux être assis devant mon écran que devant les miroirs du bar a
regarder ma gueule d’alcoolique. Bon! Cette thématique là reviens souvent,
comme si je la regrettais, mais pas du tout. Encore quelques mots, je suis
bavard et ce soir ça pue dans le goulag occidental. Je termine en vous
remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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