Bonsoir! Bonjour ! C’est une canicule, le climatiseur est
bien utile… Je pense au village à comment les médias disent que c’est
dangereux, je vie encore en espérant le mieux. Y’a toute l’idée du « normal »
qu’est-ce que c’est ? Accepter bien que plusieurs n’aiment pas ça… Je vous
écris et je réalise que je suis perfectible que je peux m’améliorer… Pour en
prendre conscience j’ai besoin de recul et de solitude. C’est assez fou comment
parfois ça ressemble à de la croissance personnelle. Je tiens pas vraiment à
écrire comme ça je trouve qu’il y en a beaucoup sur le marché. J’ai dormis un
peu, le climatiseur tiens le logement frais. Je sais pas pourquoi j’écris, c’est
plus fort que moi je cherche à dire à raconter, à l’époque c’était les médecins
qui écrivaient souvent correspondait ces machines là existaient pas c’était le
papier le stylo une enveloppe et un timbre ça donnait de belles relations
épistolaires. Disons qu’il y avait le curé le médecin et le vicaire une sorte
de sainte-trinité qui gardait ses ouailles dans les bonnes mœurs. J’écris ça et
je pense au Docteur Ferron sur la rive sud c’était un grand lettré qui
pratiquais parfois gratuitement. Faut lire Le ciel de Québec qui fait le portrait
du Québec profond d’avant la révolution tranquille. La plume pour les médecins
de l’époque c’était une affaire de notes et de dossiers plus tard quelques un d’entre
eux faisaient semblant d’enregistrer leurs patients avec un magnétophone
miniature, y’avait beaucoup trop de patients patientes ils les enregistrais pas
tous. Je crois que je vais relire les roses sauvages. Quand je suis comme ça la
nuit seul à mon bureau devant l’ordinateur je suis un écrivain. Je pense au psychiatre
qui m’écoutais pleurer aux canicules difficiles où je portais quand même un
pull-over. Je connais pas la rive-sud de Montréal, j’y ai bu quelques bières à
la brasserie. Je crois que monsieur Michel Chartrand avait une imprimerie pas
loin. C’est toujours et encore la même chose les gens de la banlieue qui
traversent les ponts pour se rendre au boulot. Aujourd’hui le monde parallèle
du bas de la ville est plus tellement créatif, on y meurt de faim et d’overdose
et on ose plus le fréquenter. Voilà ! C’est tout pour cette nuit comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao
!!!
07/09/2023
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