La terreur
elle est là la terreur dans cette machine et ces visages qui m’ont blessés, ils
disent que je suis fou que je me prends pour un écrivain, je me prends pas pour
un écrivain j’en suis un… Comment dire les terroristes domestiques réaparaissent
ceux qui font peur avec tout leurs alcool… La terreur c’est aussi ceux qui
fredonnent quand ils me croisent où à la caisse du supermarché, je sais pas si
c’est la paranoïa… Flamenco, Madrid si y’a un endroit pour entendre cette
musique c’est là… J’essaye de comprendre l’espagnol des chaînes télévisées
sud-américaines, je regarde où je vais aller et ce que je vais faire en voyage…
Je pars dans quelques jours en ce moment je sais pas trop où aller à Montréal,
je pense aux brigades internationales. J’ai un roman Barcelonais à lire,
j’attends avant de commencer d’être dans l’avion… Toujours cette idée que tout
le monde est passée avant moi… Une chose est certaine j’apprendrai pas
l’espagnol en deux semaines… Je regarde une émission culinaire sud-américaine,
Hola Qué tal? On mange des tapas pas des empanadas… Délicitos… Je sais pas si
les nôtres vont combattre l’état islamique peuvent être comparés aux brigades
internationales. Je me sens déjà en voyage. L’ami essaye de me rendre
l’Amérique, j’aime pas ça. Je pense aux écrivains américains dans les brigades
internationales. Maintenant je sais que dans le vol Montréal-Barcelone ce seras
un écran partagé… Parlant télévision, chez moi maintenant j’écoute parfois les
chaînes latino… Je reviens avec l’odeur du départ… Je suis en standby dans deux
semaines je pars. Bon, ce matin je pense à Barcelone, j’ai reçu des documents
de voyage qui viennent du beau-frère de ma sœur, c’est vendredi, je pense pas
trop aux brigades internationales. Aujourd’hui la solidarité elle se vie en
accueillant les réfugiés. Je pense que ce seras pas facile de parler espagnol…
J’ai peur qu’on critique le voyage que je vais faire, ce que je vais visiter…
Arrivé à l’aéroport de Barcelone cherché un transport Air Transat avec mon nom,
le nom de l’hôtel HCC Taber. Je regarde le foot à la télé ai téléphoné à
l’agent de voyage. J’ai tous les documents nécessaires pour partir. Dix jours
encore. Je regarde si les billets d’avion et les réservations d’hôtel sont
disponible sur la tablette électronique. Je crois que oui. Aussitôt que j’aurai
déposé mes bagages à l’hôtel de Barcelone je vais me rendre à la Sagrada
Familia. Dimanche encore dix jours avant le départ, je mets la télé sur une
station espagnole, j’ai beau écouté je comprends rien… Une publicité sur un
comprimé pour les maladies de la prostate… C’est vrai, au fond j’ai voyagé pas
mal, ai souvenir de cette dame qui n’étais jamais sortie
d’Hochelaga-Maisonneuve… Je pense à l’hôtel, j’oublie pas que je suis un
touriste, je sais pas si je vais prendre l’autobus où marcher… Discuter de
l’anarchiste en pensant aux brigades internationales, l’ami disait des
anarchistes anglais contemporains qu’ils voulaient détruire le système, comme
souvent il étais pas au courant que l’Espagne est un berceau de l’anarchisme
démocratique, je devrais pas écrire ça… Sentiment de départ comme si je partais
demain.
jeudi 31 août 2017
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