Bonjour!
Bonsoir! Je pense à ce vieil Irlandais à la maison de chambres. Il lisait le
bottin téléphonique j’ai jamais su ce qu’il cherchait ça fait plus de vingt ans
de ça. Je pense à la « shop » qui nous a tous fait vivre à un moment
où l’autre… Moi plutôt que de me faire vivre elle m’a fait mourir plus d’une
fois. J’y ai travaillé à trois reprises, j’en redemandais… Ce matin c’est la
rentrée des vacances de la construction et un peu plus tard ce seras la rentrée
scolaire. Comme toujours je me rappelle l’odeur des cartables en cuir cartonné,
j’aimais bien le matériel scolaire, le papier rouge où bleu avec lequel la
matriarche recouvrait les livres. Il nous restait encore un peu de temps pour
aller faire des mauvais coups dehors. Je vais encore vous illustrer ça avec l’école
primaire que je fréquentais. On aimait bien jouer au coin de la rue la cour
était pas assez grande. Vous me croirez pas mais j’ai déjà été médaille d’honneur
j’étais en troisième année, je m’en souviens encore c’est dire l’importance qu’un
enfant accorde à ces choses-là. Comme j’étais deuxième dans la fratrie parfois
j’héritais du matériel de l’ainée. Je sais y’en a d’entre vous qui vont dire on
s’en fout. C’est important je les connaissais par cœur les livres de l’année
qui venait. Cette nuit c’est frais, l’ami
qui habitait à côté s’appelait Michel, Cesare où Ferroni j’ai jamais su lequel
des deux, y’avait aussi Christian Mongeau qui livrais les journaux. C’était les
voisins je me souviens pas de m’être fait des amis en classe. Soudain j’ai un
malaise je me souviens de la difficulté que j’avais avec les réglettes ça m’angoissait
déjà. J’ai toujours préféré lire que compter, une année j’ai fait ma première
communions et ma confirmation en décalage avec les autres, ça c’était au
printemps avant les vacances. Je sais pas si tout ça a contribué à faire de moi
l’homme que je suis, l’espèce de maboule détraqué que je suis devenu. Je me
souviens avoir visité Boscoville, j’avais tellement peur que mes parents me
laissent là. C’était l’enfance on avais pas de bicyclette, y’avait trop de circulation
automobile c’était dangereux. Aussitôt que j’avais quelques sous je m’achetais
des magazines de bandes dessinées. Je crois que j’ai jamais eu de difficulté
pour lire, la matriarche dis qu’à quatre cinq ans je lisais déjà les panneaux
publicitaires. À la maison on manquait
pas de jeu, y’avait des jouets et des crayons à colorer. J’avais bien du
plaisir parfois j’avais une voiture où un avion modèle réduit à assembler. Je
vous écris ça et j’ai la sensation de l’époque qui remonte. Avec les copains on
s’amusait sur le terrain gazonné devant l’école. Si je fais les quatre coins de
rues Saint-Vital et Monselet, y’avait le magasin Chez Marguerite sur un coin
sur l’autre c’était l’épicier ensuite le snack-bar et pour finir la pharmacie. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
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