Bonsoir!
Bonjour! Ce soir c’est les orages, je viens d’écouter le regretté Michel
Chartrand, y’en a pas eu beaucoup comme ça… Moi je suis pas devenus un grand
travailleur, je suis juste viré fou, aliéné, avec le temps et la retraite j’ai
été un peu libéré… Semble que le chômage à pas été aussi bas depuis mille neuf
cent soixante-seize. Moi je pense que c’est parce qu’on a vieillis qu’on nous a
mis sur des programmes du troisième âge. J’essairai pas de faire comme monsieur
Chartrand. Souvent on confond le discours d’un militant avec celui d’un paranoïaque.
Moi je suis tout simplement paranoïaque cette machine, l’internet c’est une
grande mise en scène pour dévoiler la vie intime, on nous donne le sentiment d’être
un artiste quand au fond ce n’est que pornographique. J’invente rien quand j’écris,
j’essaye de donner à réfléchir… Je l’ai déjà écris, je serais bien bête de pas
m’en servir même si le grand tout y découvre ma vie financière, mon revenu
annuel et avec qui je communique. Rien d’intime là-dedans il sait où je vais… J’aimerais
ça dire que je suis underground mais je suis juste over, en tout cas assez
au-dessus pour m’exprimer. Nous autre les pauvres on mange des eggs-roll pis
des hot-dogs, on est pas assez riche pour être végétarien, faut dire que
parfois on en a assez de manger du riz, quand t’est pauvre tu mange ce que tu
peux pas ce que tu veux, drôle d’affaire au Québec d’essayer de suivre le guide
alimentaire canadien… Vous savez sûrement que je mangerai des tapas chez les
espagnols, un petit séjour chez les catalans et après chez les madrilènes…
Comme souvent je vous écris que j’ai hâte de partir… Je sais je suis un inculte
mais je vais essayer d’aller voir des œuvres qui ont bouleversés le monde. L’avion
c’est pas vraiment pour ma classe sociale biens que j’essaye de m’en sortir je
suis déjà vieux. Je suis un pauvre homme dans tous les sens du mot qui essais
de se rétablir de son aliénation toxique. Je suis d’une angoisse maladive, je pars quand
même, arriveras ce qui arriveras, je me servirai de mes guides d’espagnols. C’est
vendredi soir le dernier avant la fin des vacances, je pense qu’il va y avoir
de l’action en ville « Down at the sunset grill » c’est une chanson
de Don Henley pas disponible sur la toile. Les gars vont s’amuser, trinquer et
essayer de rencontrer une jolie fille, c’est difficile elles sont toutes
occupées à bâtir leur avenir. Elles n’ y croient pas beaucoup à Monsieur
Goodbar… Moi, dans ma jeunesse j’étais tellement fou j’imaginais pas mon avenir,
ma blonde ça longtemps été ma bière, mon argent passais là-dedans, incapable de
rien construire. Voilà je retombe dans mon thème de prédilection, j’arrête ça
là vous le savez… Quelques mots encore pour essayer de terminer en beauté. J’invente
rien, je suis rien, Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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