Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui c’est mon anniversaire. Je dis merci à tout ce beau monde
qui m’en souhaite un bon, un joyeux. Soixante et un ans je me sens pas si
vieux, je vais dire comme la matriarche c’est juste un chiffre, ça passe quand
même vite. Je pense à mon voyage à New-York y’à quelques années, le temps que j’ai
pris dans le parc pour écrire, c’était grouillant… J’aime avoir le sentiment d’être
ailleurs et effectivement être ailleurs. Quand on voyage on s’aperçois qu’on
est pas si connus que ça… Prochaine destination Barcelone bientôt, mais avant
je me rend dans l’Outaouais, une noce… Pour ceux qui me suivent ils vont bien
voir que cet après-midi c’est du réchauffé. Je vous dirais que je suis heureux
d’avoir résister à toutes les épreuves que la vie m’a envoyé, je me rétablis,
beaucoup plus en santé maintenant qu’à vingt-cinq ans. Je crois parfois que je
parlais trop maintenant j’écris et ça se lit. Lentement le ciel se dégage, l’air
est frais, me souviens de ce petit garçon arabe debout sur le banc du ferry, il
aurait pu facilement tomber à l’eau, je l’ai sermonné et son père s’en est
occupé, je crois vous l’avoir déjà raconté… J’essais de me préparer
psychologiquement pour le départ outre-mer. J’ai hâte de voir l’architecture de
Barcelone… Je vais partir de chez-moi dans l’après-midi pour pas rater l’embarquement
et passé les douanes assez tôt, je crois qu’on conseille d’être là trois heure
à l’avance je vais y être au moins six en cas de pépin. J’espère que les voix
vont se taire, que le long soliloque va cesser, que je vais être un peu moins
fou… Aujourd’hui le climatiseur à quand même démarré, le soleil réchauffe à
travers la fenêtre, toujours ce sentiment de départ bientôt pourtant c’est
encore dans quelques jours. J’aimerais partir tout de suite c’est impossible…
Je pense à ma passe d’autobus qui va me conduire à l’aéroport, me demande ce
qui arrive quand on rate le départ, je m’en fout je veux pas le savoir je veux
être là à l’heure. Bon! Je donne pas dans la grande poésie d’accueil, ça en est
plutôt une d’au revoir bien que je parte pas pour des semaines et des mois.
Quand je pars j’ai pas l’impression d’être une épave, souvenir d’avoir voyagé
assis à côté d’un marocain de Casablanca, on a pas beaucoup discuté il était
quand même sympathique. Je crois que vous savez que je me les arraches ces
mots, c’est pas donné, allez y essayez d’écrire vous verrez. Je crois que ça
fait partie de la liberté, l’expression et comment on s’en sert. Mais vous avez
raison, ce n’est que quelques mots qui font pas de mal. Mais j’y crois quand
même à l’écriture, à l’expression libératrice. Voilà! J’y suis presque, j’avais
écrit vodka, je l’avais presque. Je reste toujours abstinent, faute de vous
amener avec moi vous voyez ce qui se passe dans ma tête. Merci d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
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