vendredi 12 février 2021

Zen

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui y’avait une répétition des monologues, j’ai beaucoup de difficulté mais je vais l’apprendre… Hier j’ai eu une entrevue téléphonique ça a plus au gars de la radio, je crois qu’on va en faire plus … La compagnie de communication concurrente a planté cet après-midi, je pense qu’il y en a beaucoup qui ont capoté. Ce matin il faisait très froid, j’avais rendez vous chez le médecin au centre local de services communautaires. Il m’a examiné, ne reste que des prises de sang et des radiographies à faire. J’aimerais beaucoup me rétablir de ce mal de jambes. En après midi j’ai assisté à une lecture de poèmes c’était très intéressant d’entendre toutes ces différentes sensibilités… Février c’est le pari de vingt huit jours sans alcool moi bientôt ça va faire vingt huit ans. J’ai remarqué que les textes forts sont toujours empreints de souffrances et de douleurs. Quand on est plus jeunes on est souvent fasciné par la misère morale je crois qu’elle rejoint la notre. Les grands littéraires ont souvent baignés dans l’alcool, plutôt que de faire taire leurs démons ils le stimulent mais ils ne sont pas tous Baudelaire. Le poète radiophonique parlait de texte abscon. J’ai pas pu faire autrement que de croire que j’écris de ceux là … C’est toujours et encore mon journal du confinement. https://www.youtube.com/watch?v=v5tr_L31StI  Voilà une chanson des années soixante dix pour la Saint-Valentin et toutes les femmes que j’ai aimées qui ne le savent pas. Célibataire voilà un mot dont je n’ai plus peur, la solitude me pèse beaucoup moins je les comprends parfois j’étais très désagréable… Vous  pouvez me dire comment on fait pour être un artiste ? Quand on s’appelle pas Riopelle où Tremblay ? J’ai usé toutes les muses, les ai vidées et je m’use, ça vous amuse ça vous amuse mais de là tout fuse vous êtes les proies de la buse. Le poète ne lis pas !!! Je comprend pas ça comment se nourrit il, la lecture inspire et respire sans parler du plaisir de lire irremplaçable. Je retourne à mon senti toujours plus présent la nuit … Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures comment va il faire pendant la pandémie ? Ce soir je dis merci je suis chez moi à l’abri, seul oui mais ça me permet de vous écrire. Voilà! Je cherche les mots, je tiens pas tellement à sortir de leurs emprises, étrangement comment souvent à cette heure ci y’a un parfum de brochette de bœuf. J’espère que vous avez fait une lecture zen que ça vous apaise faute de vous émouvoir … C’est toujours le couvre-feu, Montréal se tiens à la chaleur on ne sort pas y’a quand même quelques voitures qui courent après les passe-droit. Je termine comme ça, c’est la conclusion, l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est finis, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!!

Bernard

 


1 commentaire:

  1. Un beau texte à saveur poétique qui est la tienne. Tu vas y arriver avec ton monologue à apprendre,c'est certainement bon pour travailler la mémoire. Merci pour cette belle chanson et bonne journée. 💓

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