Bonsoir !
Bonjour ! Aujourd’hui y’avait une répétition des monologues, j’ai beaucoup de
difficulté mais je vais l’apprendre… Hier j’ai eu une entrevue téléphonique ça
a plus au gars de la radio, je crois qu’on va en faire plus … La compagnie de
communication concurrente a planté cet après-midi, je pense qu’il y en a
beaucoup qui ont capoté. Ce matin il faisait très froid, j’avais rendez vous
chez le médecin au centre local de services communautaires. Il m’a examiné, ne
reste que des prises de sang et des radiographies à faire. J’aimerais beaucoup
me rétablir de ce mal de jambes. En après midi j’ai assisté à une lecture de
poèmes c’était très intéressant d’entendre toutes ces différentes sensibilités…
Février c’est le pari de vingt huit jours sans alcool moi bientôt ça va faire
vingt huit ans. J’ai remarqué que les textes forts sont toujours empreints de
souffrances et de douleurs. Quand on est plus jeunes on est souvent fasciné par
la misère morale je crois qu’elle rejoint la notre. Les grands littéraires ont
souvent baignés dans l’alcool, plutôt que de faire taire leurs démons ils le
stimulent mais ils ne sont pas tous Baudelaire. Le poète radiophonique parlait
de texte abscon. J’ai pas pu faire autrement que de croire que j’écris de ceux
là … C’est toujours et encore mon journal du confinement. https://www.youtube.com/watch?v=v5tr_L31StI Voilà une chanson des années soixante dix
pour la Saint-Valentin et toutes les femmes que j’ai aimées qui ne le savent
pas. Célibataire voilà un mot dont je n’ai plus peur, la solitude me pèse
beaucoup moins je les comprends parfois j’étais très désagréable… Vous pouvez me dire comment on fait pour être un
artiste ? Quand on s’appelle pas Riopelle où Tremblay ? J’ai usé toutes les
muses, les ai vidées et je m’use, ça vous amuse ça vous amuse mais de là tout
fuse vous êtes les proies de la buse. Le poète ne lis pas !!! Je comprend pas
ça comment se nourrit il, la lecture inspire et respire sans parler du plaisir
de lire irremplaçable. Je retourne à mon senti toujours plus présent la nuit …
Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures comment va
il faire pendant la pandémie ? Ce soir je dis merci je suis chez moi à l’abri,
seul oui mais ça me permet de vous écrire. Voilà! Je cherche les mots, je tiens
pas tellement à sortir de leurs emprises, étrangement comment souvent à cette
heure ci y’a un parfum de brochette de bœuf. J’espère que vous avez fait une
lecture zen que ça vous apaise faute de vous émouvoir … C’est toujours le
couvre-feu, Montréal se tiens à la chaleur on ne sort pas y’a quand même quelques
voitures qui courent après les passe-droit. Je termine comme ça, c’est la
conclusion, l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!
C’est finis, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!!
Ciao !!! Arrivederci !!!
Bernard
Un beau texte à saveur poétique qui est la tienne. Tu vas y arriver avec ton monologue à apprendre,c'est certainement bon pour travailler la mémoire. Merci pour cette belle chanson et bonne journée. 💓
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