Bonsoir ! Bonjour
! Ce soir je vais bien, la fenêtre est ouverte j’aime bien cette température.
Aujourd’hui je suis allé au supermarché et à la pharmacie, une journée à la
saveur d’un vrai printemps. C’est toujours mon journal du confinement avec le
souvenir d’un passage par temps gris su la côte nord, j’étais désespéré …
Maintenant je me gave d’actualités françaises télé et revue. J’ai hâte de voir
la production à laquelle j’ai participé au Théâtre du Nouveau Monde. J’ai pas
encore abordé Proust ça me semble une œuvre trop phénoménale qui va me bouffer,
je m’y mettrai bien un jour, j’ai quand même lu l’Ulysse de James Joyce je
crois vous l’avoir déjà écris Proust est plus méditatif que Joyce tout en mouvement.
J’y vais avec mon senti une pensée pour la matriarche et ma lectrice privilégié
de Gatineau, j’espère qu’elle va se faire vacciner bientôt. Je crois que demain
c’est la dernière journée de tournage après ce seras le montage une étape
difficile. Encore aujourd’hui je suis
resté sobre, je pense à l’ami pianiste qui bois de la bière beaucoup de talent
que l’alcool va diminuer. Vendredi le mois de mars tire à sa fin encore une
semaine. Je plonge, je plonge, je plonge dans mes entrailles innommables, dans
mes viscères sans nom que j’arrache pour dire pour écrire, c’est violent je
sais mais parfois y’a que la violence sur soi qui est fertile … Cette chose de
vingt et un grammes qu’on appelle l’âme et qui ne se laisse pas extraire entre
la cage thoracique et la cervelle et puisqu’il le faut, dire à vous tous que je
vous aime d’un amour passé, un amour illicite pas permis, j’irai plus jamais me
cacher à la brasserie … Hé oui ! Je dansait avec toi gay, homme, femme je
prenait du plaisir maintenant heureusement c’est finis. Je suis quand même pas
Oscar Wilde. Ce soir je suis parfumé, j’aime ça, j’espère que je suis pas trop kitch,
je traine pas l’odeur d’œufs pourris de la brasserie. Ouais! Ça commence à
faire longtemps que j’ai posé mes affaires dans le goulag occidental, je
pourrais écrire sur les quais tout près avec le fleuve, je crois que les bateaux
amènent le sel des îles de la Madeleine. Je sais pas pourquoi quand j’écris j’ai
toujours les vers de Lucien Francoeur « Prend une chance avec moé m’en va
toute te donné… » Je sais pas à qui je parle, je pense à la jolie
libanaise. Je trouve plus les mots c’est le couvre-feu, ce soir les itinérants
sont contents. Voilà! C’est presque l’épilogue, j’ai plus mal à la tête, je
veux bien être poétique mais c’est tout ce que j’ai j’arrive pas a faire des
images, des métaphores je sais pas pourquoi je pense au mot prolégomène pour
pas grand-chose. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là !!! Lâchez pas ça y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!
À bientôt !!!
Bernard
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