dimanche 7 mars 2021

Dors


 

Bonsoir ! Bonjour ! Allez on remballe pour une autre semaine. Je suis nerveux je rencontre la metteur en scène. Une heure avant le couvre-feu ce soir, la rencontre c’est jeudi pour que les choses soient claires. Aujourd’hui je me disait que le prochain voyage ce serais en Corse et j’ai aussi pensé à la rue Mouffetard à Paris. Je pourrais prendre mon temps et passé du temps aux deux endroits. Je sais bien ce seras pas de si tôt n’empêche je peut rêver.  Je me vois assis sur la terrasse d’un bistro et siroter un café comme j’ai déjà fait, en Corse y’a peut-être des bistros au bord de la mer… Je sais pas si après la pandémie les français vont être heureux de revoir des touristes ? Je pensais à une expression pour dire qu’on est pas content « Ça me fend la face ! » Je l’utilise pas beaucoup, ça viens surtout de la matriarche. Je suis inquiet j’ai peur de pas être à l’heure jeudi et d’être incapable de suivre les directives de mise en scène … Comme vous constatez c’est encore mon journal du confinement y’a un moment où je sais plus quoi raconter, aujourd’hui j’ai lu l’OBS et j’ai regardé la télé. J’ai vue que certains psys prescrivaient la marche et la photo y’a longtemps que je savait j’ai exploré Montréal dans tout les sens et j’ai tenté quelques photos. Malheureusement tout est fermé on peux pas s’arrêter pour un croissant aux amandes et un café. J’écris pour me libérer dire la douleur et le mal bien  que parfois la joie me rattrape. Le bonheur ça disparait vite et faut pas trop le crier. Les bars fermés ça me fait pensés à l’époque de la prohibition aux États-Unis mais je crois que les succursales de la Société des Alcools sont ouvertes, j’en vois déjà qui prennent des cuites à la maison. Je crois que les gens « sensés » boivent une shot  de gros gin et c’est tout, moi je détestais le goût et ça me rendais fou à en pleurer. Je crois qu’il y a certaines personnes qui se promenaient avec un flasque que d’autre appellent un mickey et encore un dix onces, c’était à l’époque de l’alcool au volant on pouvait conduire ivre même si c’étais de la folie … Tout le monde trainait sa caisse de douze bières dans le coffre à bagage de sa voiture. Y’avait aussi, la cigarette la pipe et le cigare qui étaient permis on écrasait des mégots un peu partout à l’époque les enfants payaient dix sous pour prendre l’autobus. Je vous dis pas le salaire minimum. C’est loin tout ça y’a de l’eau sinon de l’alcool qui a coulé sous les ponts, j’habitais ce qu’on appelait pas encore la couronne nord, l’autoroute s’arrêtais là, à la radio le gars de la circulation automobile en parlais pas encore. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère.

Bernard

1 commentaire:

  1. Tu est maintenant en milieu connu avec ces gens du théâtre, ça va bien aller comme y disent. Les temps ont bien changé mais certaines choses reculent parfois. Juste aller prendre un café sera bien apprécié très bientôt.🌸

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