mercredi 31 mars 2021

Frein

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai envie de mettre un frein à tout ça. J’ai de la peine pour les gens de l’Outaouais et de Québec … C’est long cette pandémie pourtant je connais la vie de solitaire, la maladie a longtemps fait peser la solitude sur moi, la seule compagnie que j’avais c’étais la vermine les cafards. Je sais c’est de la folie d’écrire comme ça surtout quand je suis pris avec la paranoïa. Je me lève je regarde l’heure, c’est pas le moment de se rendre à l’hôpital pour quoi que ce sois, ils annoncent de la neige cette nuit ensuite ça va monter en haut de zéro. Je pense à tout ceux qui écrivent bien, qui décrivent le monde bucolique de leurs enfance moi j’avais des activités de petit gars du baseball et du sandlot football j’avais beaucoup de plaisir on se jetait l’un sur l’autre pour prendre le ballon, les grands comptaient les verges en faisant de longs pas. Me semble que c’était hier j’ai pas oublié, les gars se sont rangés y’a que moi qui ais vécu comme ça, sex/dope/rock’n’roll. Les vedettes rock sont mortes y’a que les toxicomanes qui ont gardé ça en mémoire , non! Kurt Cobain c’étais pas un loser pas plus Dédé Fortin que je croisais parfois au bar G Sharp, même si ils ont eu du succès je crois qu’ils étaient trop sensibles, trop fragiles, les abrutis mettent rarement fin à leurs jours. J’aime bien l’initiative on cause pour la cause de Bell Canada tout un travail de communication sur tout les réseaux. La matriarche m’a téléphoné ce matin, elle est en forme, elle a hâte au beau temps … La neige a fondue, cette nuit il devrais en tomber une bonne bordée. Avec toute les gaffes que j’ai fait c’est étonnant que je sois pas disparus personne me cherchait, je brossait seul dans le centre-ville… Y’a toute sortes de parfum qui me montent au nez. Je sais pas si je suis venus au monde triste, y’a des moments où même accompagné la bière me faisait pleurer … Pour ce qui est d’être écrivain je suis toujours seul, j’essais de composer d’inventer. J’aimerais beaucoup écrire quelques chose qui vous touche me semble que ça fait des jours que je délire la même chose comme une âme sale, une pensée malheureuse, c’est pas au bistro que je vais écrire de toute façon il est fermé, la travailleuse sociale qui le fréquentais m’aimait pas ça m’a pris du temps avant de comprendre que même les femmes pouvaient être méchantes. Je me rappelle quelques une d’entre elles et j’ai peur. Je sais j’ai du travail à faire je dois viser la perfection en sachant que je l’atteindrai jamais, je pense à la gang du bistro dans le temps, j’étais inconscient. Ce soir j’en profite je suis chez moi et je ne bois pas. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard


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