mercredi 3 mars 2021

Noisette

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis ému, je prend conscience que les réunions familiales me manquent. Je crois que dans quelques semaines ce seras possible. C’est toujours mon journal du confinement. Parfois j’écris des choses dures je dirais même qui font dur. C’est quand on cherche l’inspiration quelle est pas là. Y’a quelques minutes j’ai écouté et regardé la tête en gigue de Jim et Bertrand sur les archives de Radio-Canada là aussi j’étais ému souvenir de pleins de choses. J’avais vingt ans comme chantais Fernand c’étais pas de ma génération mais je m’en souviens quand même … Le temps a filé je croyais pas me rendre là… J’ai eu mon époques grano hippies, je m’habillais en ouvrier bottes de travail, jeans à pattes évasées, chemises carreautées et manteau de l’armée je me promenais avec un sac de toile de la défense civile, ouvrier je savais pas ce que ça voulais dire … Souvent quand je cherchais une job et qu’on me demandais quoi je marquais journalier c’étais général je me disait qu’une fois les pieds dans la place j’apprendrais trente six métiers trente six misères. Ce soir je suis triste, souvenir encore de la gang qui décide de se raser les cheveux, ça été notre période punk plus tard on écoutais Laurie Anderson … J’étais un gars de banlieue, les foufounes électriques étaient loin, dans le vieux-Terrebonne y’avait une boîte à chanson où je suis jamais allé, y’avait aussi quelques terrasses c’étais sympathique… Maintenant tout ça s’est changé il voudrais continuer le confinement le permettrais pas… Toujours boire de la bière dans une brasserie où l’autre du voisinage parfois on en visitait plusieurs. J’ai quand même eu du plaisir. Parfois j’allais à l’Hôtel Central je portais mes bottes de cow-boy Levis  ils trouvaient ça quétaine … Je réalise que c’est remplis de nostalgie tout ça. Je vous raconte pas les poings et les tapes sur la gueule. Est-venus un moment où on allais plus au parc c’étais une où une autre brasserie, y’avait ce sculpteur qui gueulait parce qu’il voulait voir du vrai monde il se rendait pas à la brasserie. Je sais pas si il voulait faire de la sculpture populaire. Autre senti la mélancolie se rappelé comme ça fait mal. Je pense au cinquantième anniversaire de l’école secondaire. que de mauvaises expériences…  Finalement je comprenais pas, j’ai tenté de reprendre mais j’en étais incapable … Déjà à seize dix sept ans j’étais perdus, parfois je travaillais et j’attendais la paye pour aller boire, je savais pas quoi faire de ma vie. Voilà c’est encore une histoire d’alcool. Je sais pas si les gars se sont rangés moi ça fait des années que je ne bois plus, je ne m’en porte que mieux j’en profite ici pour saluer l’ami disc-jockey. J’aimais bien la musique y’en avait partout. Quelques mots encore pour conclure, la chute, l’épilogue … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Vous y êtes presque, à la prochaine je l’espère !!!

Bernard


1 commentaire:

  1. De bons et moins bons souvenirs de ta jeunesse enfuie...J'ai pu voir Richard et Marie-Claire Seguin à La clé, je n'avais pas l'âge mais bon...Le grand et vieux sculpteur aura une oeuvre pour les 50 ans du saccage des terres à Mirabel, info de notre cousine. Contente de t'avoir vu et parlé un peu. Bonne journée 🥰

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