samedi 13 avril 2019

Schizophrénique à San Francisco















Bon! J’ai laissé la tablette électronique et je reprends le calepin… En entrant au théâtre j’ai croisé une dame qui m’a dit bonjour et je ne sais quoi… Je lui ai demandé de répéter, elle m’a demandé si ça allait bien…  J’ai cette mauvaise habitude d’être toujours trop à l’avance ou je vais… J’ai besoin de voir les gens vivre. Paranoïa? Je me sent suivis y’a aussi cet argent que j’économise, je sais pas si le gars a dit il fait son smatte il s’habille en slomo, j’ai peur je sais pas comment faire… Je veux pas donner  l’argent, j’ai pas de raison pour ne pas partir… C’était peut- être pas smatte mais smack… Ils vont probablement m’enfermer… J’arrive toujours trop tôt… J’ai pas de téléphone intelligent j’en suis encore au carnet et au stylo… J’ai fait la gaffe d’acheter une bouteille d’eau en plastique. Je passe mon temps à dire que j’aime les aéroports, je crois que je vais être un bon bout de temps sans dire un mot, j’écoute les appels des passagers et les départs des vols. Je suis ici aussi à l’avance. Sur les réseaux sociaux semble que j’ai un cousin qui est à l’aéroport, j’ai peur… J’ose pas écrire… Bon! Le bon vieux stylo  et l’appareil photo… Je vais m’acheter un coke et des chips… Ça y est j’ai mangé mon chips pis mon coke comme dans les années cinquante pour rester dans l’idée du crayon et du papier. Passé seize heure l’embarquement bientôt. J’espère qu’il y auras pas de retard arrivé à destination je vais avoir un de ces jets-lags… Suis dans le A-320. Mon frère en reviendrais pas je suis incapable de me brancher sur le Wi-Fi c’est supposé être simple… Avant de monter à bord l’agent qui vérifie les billets et les passeports m’a dit un léger bonjour madame ! Pourtant ça avait bien débuté, pas trop de problème à la borne d’enregistrement le commis étais agréable et les douanes américaines efficaces… À ma gauche c’est l’allée et à droite deux sièges vides, c’est rare… J’ai visionné le film Bohemian Rhapsody une biographie de Freddy Mercury… Je sais pas pourquoi les gens ont l’air bête avec moi… J’espère qu’à l’arrivée y’auras une navette pour me transporter jusqu’à l’hôtel, j’écoute la radio Stingray dans l’avion… J’écoute… J’aurais aimé ça être chanteur j’ai pas eu la patience d’apprendre le solfège, la musique, d’avoir de l’espace ça me permet d’écrire. Encore trente minutes et on atterris à San Francisco, Eurythmics! Et je pensais avoir perdus mes clés… La télé fonctionnait pas le câble était débranché je l’ai rebranché et ça marche… Maintenant je suis au quai trente-trois j’attends l’embarquement pour Alcatraz, je sais pas si c’est permis de prendre des photos… Je suis dans mon calepin, je garde la tablette pour ce soir.. J’essais de figurer comment retourner à l’hôtel, le tourisme c’est la première industrie de San Francisco… Ferry pour Alcatraz on est loin du public des conférences d’histoire de l’art d’Édouard… Faut voir les pentes vraiment abruptes de Frisco ça en est presque épeurant. À Alcatraz dans la prison j’ai eu de la difficulté avec mes yeux et des vertiges aussi… Y’a beaucoup d’enfants et de monde en vacance c’est le springbreak…



 Suis au coin de Haight et Fillmore je vais jusqu’à Ashbury… Finalement je suis sur le mythique coin Haight and Ashbury, y’a des gangs sur le trottoir, la rue et ses enseignes sont d’un psychédélique suranné. Y’a quelques personnages méditatifs de l’époque, les gens gueulent c’est plus c’est pas la belle époque j’entends « you are a lousy bum » sur Haight y’avait un gars qui écoutais du rock et se roulait un joint de cannabis. Il est tôt le matin, je réalise que je suis encore capable de marcher… Une chose qui manque ce sont des bancs le long des rues… Le gars vendait des puffs de je sais pas trop quoi pout une piastre, je crois que c’était de la résine, le chauffeur d’autobus me prenait pour un cave en me racontant que c’étais la première fois qu’il faisait cette route… Je sais pas si c’est correct ce matin j’ai laissé deux dollars sur le lit pour la femme de chambre, semble que c’est O.K. Mon combat contre la stigmatisation est ici aussi, on m’appelle le chapeau je sais pas si c’est ça mais je suis toujours celui qu’on écoeure…  C’est une belle ville mais y’a quand même des itinérants des gens qui souffrent c’est étrange je mangerais une pizza mais j’hésite à sortir comme si y’avait des gens qui m’attendent. J’ai demandé au concierge de l’hôtel où étais la pizzeria la plus près, il m’a envoyé dans une des familles qui paie pas de mine, Uncle Vito’s, encore une fois je me suis mis les pieds dans les plats j’ai demandé à la serveuse… Encore un siffleux c’est international corner of Powell and Bush là où y’a le câble car. Ça se fait demander au personnel de l’hôtel… Ailleurs je deviens abrutis au point de demander à la serveuse si je pouvais laisser l’argent de l’addition sur la table… « I am lost in Castro » ouais je suis perdus dans Castro j’ai pris le métro, suis coin seizième et Sanchez… Maintenant c’est le SFMoMA j’attends que ça ouvre. J’arrive de Castro le quartier gay j’ai vu quelques murales, ai pris le métro c’est pas mal mais y’avait des incidents… Dans le hall d’entrée du musée une peinture de Julie Mehretu. Un artiste connus simplement du nom de Jess suit dans le musée je prends pas de photo c’est trop émouvant… Je pense à l’ami historien. Je vais prendre la photo du Golden Gates et la partager sur Facebook. Ai fait une photo d’un avion en plomb, si grande sois San Francisco… Je crois que mon beauf aimerais bien le musée… Ils ont reproduis la maison de bois d’un artiste… Beaucoup de têtes blanche, des asiatiques aussi, le consulat des Philippines est pas loin… Ça fait longtemps que j’ai pas marché comme ça, je pense que je vais avoir des ampoules aux pieds. J’ai un peu une idée de3 ce que3 c’est d’être itinérant et de devoir toujours marcher c’est difficile moi j’ai toujours l’hôtel je peux faire des visites culturelles et prendre un café au bistro… J’ai honte j’ai mangé chez McDonald le vrai fouillis américain… Je pense que dix jours c’est trop long j’ai peur la ville est grouillante. Même ici je commence à me sentir suivis presque poursuivis. Je pense aux gars en planche à roulettes qui trainent avec eux une odeur de cannabis en ce moment ça sent la mouffette étrange pour le centre ville… Parfois j’ai l’impression qu’on aime pas les touristes pourtant c’est ce qui fait vivre la ville… Dans Castro sur le trottoir y’a des plaques coulées dans le trottoir pour honorer les homosexuels célèbres… J’ai marché dans le port je me suis rendu avec le câble car, je suis su Golden Gates bridge y’a de la brume il pleut à boire debout ai pris quelques photos je rentre me rapproche du centre. Dans la baie à la plage trois nageurs, je suis arrêté prendre un café dans une crêperie du Fisherman Wharf. Je vais prendre le câble car au coin de Taylor et Bay. Je sais pas pourquoi je m’en fait tant que ça… J’ ai pas besoin d’être stressé je suis en vacance… That’s with goes being a writer… J’aurai vu le pacifique au moins une fois. Les photos sont pas mal. Au fond les gens font leurs affaires sans s’occuper de moi… Y’a toujours cette histoire de stigmates aussi quand j’écris dans un café, je suis pas un maniaque… Les bonnes femmes avec leurs risées loonies and toonies. Ai pris le câble car aller-retour sur Powell. Le personnel crois que je quitte ma chambre aujourd’hui… Je me souviens plus du jour où on est vendredi! Le concierge chante très mal d’une façon baveuse. C’est comme si on avait pas le droit de perdre son temps. Parfois l’hôtel ils aiment pas qu’on traine dans le lobby… Je sais pas pourquoi  dans le câble car les gens ont refusé de s’asseoir à ma droite. Ils sont resté debout, j’oublie toujours de me concentrer sur les personnes aimables parfois on m’appelle big boy… Le gars qui m’a accueillis au musée hier étais sympathique. Voyager seul ça permet de devenir un peu méditatif. Un autre restaurant qui paie pas de mine deux écrans baseball et basket. J’ai commandé un calzone, je m’attend pas à grand-chose, c’est un restaurant du nom de Piraat,c’étais pas donné je comprend pourquoi les prix étaient pas sur le menu… Le cuisinier est sortis de sa cuisine j’avais l’air de le déranger. Finalement j’ai trouvé une station de radio San Francisco avec la musique des hippies des années soixante-dix. Ce soir j’ai le blues le California blues. Elle marchait en chantant avec son Ipad tout ce qu’elle croyait c’est qu’avec une chanson elle s’en sortirait, finis la tournée des refuges… La marche forcée… Je marche sur la dix-septième dans Mission j’ai vu qu’une murale, suis arrêté dans un café, deux personnes agées sont là, des hommes ils croient que j’écris de la bullshit. Je pense que je vais marcher sur Market, je crois qu’on a peur que je fasse du trouble. Je traîne dans les cafés de Frisco, les gens aiment pas voir un gars seul qui écrit. Je suis confus je regarde agir les gens et je comprends pas. Retour sur Union square samedi, la ville est réveillé. Me suis trouvé un banc je m’asseois, pas vu beaucoup de murales… Le soleil se montre… Dix jours à Frisco c’est beaucoup quand on est seul. J’ai marché un peu partout, pris le métro. Je sais pas pourquoi j’ai peur de rentré à l’hôtel, peut-être parce que le concierge est pas sympathique. Je suis dans le lobby de l’hôtel y’a de l’action, j’attend que la femme de ménage fasse le lit. Je suis pas un client très important, je pense déjà à partir. J’ai beaucoup marché. Je sais pas pourquoi j’accroche sur les gens qui rigolent, ai réservé la navette pour mercredi matin tôt… Le concierge gueule une chanson… Pour guy I am, le lobby c’est pas celui de l’hôtel du Faucon Maltais. Je voulais pas rencontrer la femme de chambre mais je lui ai demandé de faire la chambre rapidement, je suis trop troublé pour voyager. Je pense aux hippies à comment ça devais être difficile de partager leurs philosophie, Peace and Love, y’en a toujours eu pour mettre du sable dans l’engrenage… Je m’amuse avec ma tablette met mon blog à jour je crois que j’ai réussis… Je suis au Lori’s Dinner, le décor des années cinquante avec une moto sur le frigo pendant qu’Elvis chante… Ils servent du Pepsi, ma sœur m’encourage je suis pas le solitaire unique de San Francisco. Des grosses waitress comme dans les films de répertoire. J’ai de la misère avec l’argent, je compte pas, je paye l’addition au restaurant sans vraiment regarder si on me donne la monnaie pour le bon montant. Je pense à cet itinérant dans la rue qui criais, de la publicités! De la publicités partout! Je sens que le personnel de l’hôtel veux pas se faire d’amis ils sont pas assez discret. Quartier chaud quartier des danseuses où quartier chinois? C’est le seul endroit où j’ai vu des bancs sur le trottoir, j’attend que le beat Museum ouvre, je crois que c’est à dix heure. Assis devant Penthouse, pas loin y’a une disco où les jeunes s’éclatent, il est tôt le matin. La boîte qui étais ouverte sur Broadway s’appelle Monroe. Y’a des itinérants partout, devant le Beat Museum y’a un gars qui dors couché par terre derrière le grillage, en ce moment je suis assis à une table d’un petit bistro à saveur européenne, Bruyant! Grec, y’a beaucoup de monde et encore un siffleux… Caffé Greco, North Beach. Je suis pas tout seul! Y’a un autre gars qui écris dans le bistro… J’ai visité beaucoup de bistro dans le monde,  je me sent jamais chez moi… Ici, vous commandez au comptoir et on vous emmène  votre commande grâce au numéro qu’on vous a donné… Je suis au Washington Square on y fait du tai-chi, y’a des restaurants pour toutes les nationalités… Un parc avec des bancs c’est rare ici… Suis passé à la librairie de Ferlinghetti, tous ces livres on se demande à quoi ça sert d’écrire, j’ai remarqué que les gens perdaient beaucoup de temps à parler des autres… Frisco tout en collines suis passé dans le très occupé quartier chinois avec les souvenirs de pacotille, le Beat Museum ressemble à un marché aux puces… La librairie s’appelle City Lights et c’est aussi un éditeur… Je me demande à quoi ça sert de trainer ma paranoïa comme ça au bout du monde… Quand on est longtemps dehors et qu’on marche beaucoup on vois beaucoup d’itinérants… Affiché dans la librairie ce mot : « honni soit qui mal y pense «   Je marche en paix pourtant je suis stigmatisé, mes activités font que je suis trop sur le devant de la scène… Les femmes de chambre sont gentilles… Les collines de Frisco m’ont fait suer… Uber semble fort à Frisco, pour eux les américains je suis un rat. Souvenir d’un petit hôtel à Paris avec un bar dans le lobby on pouvais y trainer… C’est difficile tout est en anglais, ce qui me fascine c’est que je réussis pas à trouver… Je suis dans le centre-ville mais c’est comme si tout étais loin… J’ai vu des maisons de chambres miteuses à louer… Tout prêt de Broadway… Je comprends les gars qui marchent la tête entre les deux jambes , on ne leurs à pas fait la part belle avec des commentaires vicieux quand ils marchaient la tête haute, on les traitais de phony… Un jeune, tout propre, assis sur le trottoir regarde les passants, c’est pas un mendiant, je crois qu’il réfléchis à ce qu’il fait ici… Je communique avec ma sœur avec des post de Facebook… En deux mille dix-neuf elle est bien loin la philosophie hippies, parfois dans une voiture on peut entendre une toune des Beatles de l’époque. Avant de partir pour San Francisco je croyais pas être encore capable de marcher tant que ça, trois ou quatre heures de marche dans les rues en pente, j’ai monté à pieds et j’y suis arrivé… Je l’aurai fait ce voyage tant attendu encore deux jours et c’est le retour, j’ai peur d’arriver chez moi et que tout sois saccagé… Chambre d’hôtel je lis Ingrid Bétancourt le récit de sa captivité comme si la Californie étais pas assez exotique… San Francisco c’est probablement le paradis des réparateurs de frein de voitures… Je croyais toujours dans ma folie, qu’on avait pris vingt-cinq sous sur le bureau. Je l’ai retrouvé ça m’a rassuré l’angoisse me quitte pas… Encore au Union Square, ça sent le hashish, je crois qu’un gars fume pas loin… C’est lundi le springbreak est terminé, ne reste plus que deux jours à mon séjour… Starbucks le décor est pas piqué des vers des banquettes en cèdre… Je suis passé sur Maiden Lane la ruelle la plus riche que j’ai jamais vues  Chanel est là et beaucoup d’autre… Je suis sur Kearny street, je me vois pas ici tous les matins…  Je sais pas pourquoi une femme parlait de scum je me suis sentis visés… Y’a longtemps que je vais plus au café à Montréal… Aujourd’hui j’ai pas envie de rien visiter juste laissé passer le temps. Déjà au café j’ai repéré le psychotique de3 service, ça doit être long tout ce discours maladif  à San Francisco. San Francisco par monts et par vaux, j’y étais au bord de l’eau Frisco tout était beau mais moi je pensais au bureau à ceux qui s’en vont au boulot y’avait pas d’art déco juste du blow and flow. La circulation est très dense les gens klaxonnent et s’engueulent, il fait très beau ce matin, je suis allé au comptoir de la banque vérifié mon compte j’ai pas trop dépensé. Y’a des fleurs dans le parc ça sent bon. Y’a des bancs où s’asseoir mais ils sont pas très confortables. Je pense que c’est de l’acier anti-rouille. Y’en a qui visitent en groupe, des étudiants? Je pense à la stigmatisation parfois je la sent des gens venant du cru. Il fait trop beau j’ai pas envie de rentrer à l’hôtel, y’a cette femme qui disait je lirais pas un de ses livres, de toute façon j’ai rien de publier  selon la tradition. Je me sentais victime de stigmatisation, c’est juste que je me suis pas présenté au bon comptoir pour la barrista  elle sert par une petite fenêtre à l’extérieur… J’essaye de pas écouter ce que les gens disent de toute façon je comprends rien et je suis certainement pas le premier à écrire sur et à San Francisco. Je sais pas pourquoi j’essais d’imaginer ce qu’on va dire à mes funérailles c’est macabre… J’ai toujours cette culpabilité parce que je prends des médicaments les américains disent « He is on some drug ». Souvenir de l’ivresse où j’abordais les gens assis à leurs table je les dérangeais je voulais juste discuter et le propriétaire me jetais à la porte… C’est fatigant tout ce que ça me dis c’est que je suis stupide, je pense aux homeless avec des problèmes neurologiques. J’ai pas envie d’aller m’enfermer tout de suite dans ma chambre d’hôtel, disability! Dans une ville comme San Francisco t’a besoin d’avoir de bons mollets pour te promener à bicyclette… Je dois profiter du beau temps, à Montréal c’est du verglas… les hôtels c’est bien mais t’est pas chez vous… Je sais pas si je l’ai déjà écrit mais les garagistes spécialisés dans les freins doivent faire une fortune… Pas trop sale mais le cheveux cottoneux Avril San Francisco Californie on se promène en T-shirt… Je sais pas si c’est à cause du diner où j’ai souper hier mais je pense à la série Happy Days, j’aimerais en regarder encore pour voir si ça a bien vieillis. Je pense à la médisance, au dénigrement des faits qui sont pas souvent représenté dans la maladie mentale, comment quand on se sent jugés sur la rue ça contribue à notre exclusion, c’est peut-être la schizophrénie, la création du délire. Je voulais économiser j’ai pris le taxi jusqu’au quartier chinois, les boutiques sont pas ouvertes le chauffeur semblait pas content… De retour sur un banc de parc à Washington square j’attends… Suis descendus voir les phoques dans la baie on les entends japper de loin, la baie est belle quand il fait beau… De retour à l’hôtel je suis dans le lobby les gens entrent et sortent j’attends que la femme de ménage sois passé, j’ai acheté trois T-shirts pour douze dollars dans le quartier chinois… La chambre est pas faite, ils sont vraiment cheap pas de classe les commis attendent en regardant la télévision… Je pense qu’ils aiment pas avoir des gens dans le lobby. Finalement la femme de chambre est là, j’ai de la misère avec le pourboire je sais pas à qui je le donne… Me revoilà dans la schizophrénie, je reviendrai jamais à cet hôtel. Ouais! La femme de chambre a placé mes médicaments près de la poubelle comme pour me signaler que c’est pas bon… Beau temps!  Pourtant l’angoisse m’agresse dehors les gens gueulent et klaxonnent les buildings font de l’écho… Le séjour achève le wi-fi semble déconnecté… Parfois j’ai envie de faire un beau dégât de sang dans les draps du lit, je pense à l’hôpital c’est pas mieux là qu’ici. Bon! Je suis à l’aéroport de San Francisco, je m’en retourne, ça été très simple l’enregistrement les bagages et la sécurité, la tablette électronique fonctionne mal. Un peu moins de quatre heures en avion avant d’arriver je pensais à ceux qui prenaient des mois et des années  pour traverser le continent. J’ai regardé un film de super-héros Marvel  comme j’essais toujours de le faire en avion, je pense que le film vise le public gay l’écran fonctionne très mal…

Montréal 13/04/2019




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