Bonsoir!
Bonjour! Tranquillement décembre s’en va, il va me rester trois mois avant de
partir en voyage… Dehors y’a de la brume, j’aimerais qu’il y ait de la
neige… Plus que trois jours avant Noël… Parfois ces temps-ci de l’année le
patriarche rentrais tard du boulot, il ramassait les restes du buffet de la
fête qu’il avait organisé pour les employés. Le patriarche aimais bien préparé
un punch sans alcool moi les derniers temps ça faisait mon affaire. Il ramenait
aussi pour la matriarche un cadeau en métal précieux donné par le juif qui
achetait la scrap de métal. Souvenir de ces réceptions où ça buvait chantait et
mangeait… La matriarche s’était donné, ça a plus de quarante ans tout ça… Ces
moment-là je les ai pas oubliés c’était avant que je tombe malade, après la
solitude s’est mis à me peser… Partout où j’étais c’était lourd j’arrivais pas
à rire. J’étais toujours tôt le matin de Noël chez le patriarche, c’étais des
Noëls douloureux comme si on me piquait un poignard dans le cœur… Je m’assoyais
dans la grosse berçante et je me berçais, le cœur au bord des larmes. Les
grandes fêtes que donnait le patriarche était terminé… Je suis jamais vraiment
arrivé à discuter avec le patriarche, il parlais de la shop et moi j’aimais pas
ça, il était incapable de voir que j’étais malade, ce sont de vieux souvenirs j’ai
pas de rancune… Le dernier des aïeul est décédé on entendras plus d’accordéon…
Je suis heureux d’avoir réussis à me rétablir. Souvenir aussi d’avoir lu un
poème devant la compagne de l’aïeul elle avait aimé ça et l’oncle avait été
touché… C’est la portée de mon écriture ça reste dans la famille à la limite
presque confidentiel. J’arrive jamais à de grandes choses… Y’a eu des hivers où
on a plus pelletée que ça, on me servait jamais de petit blanc, d’alcool fort
ça me rendait fou… Un hiver aux habitations du stade olympique où je cassais de
la glace et me gelait les pieds. Maintenant j’attends d’être étonné, le
patriarche a jamais voulus écrire son histoire, je crois qu’il y avait quelques
affaires pas reluisantes… Me souviens aussi des décorations de Noël de la
matriarche, étrangement pour cette fête toute chrétienne on trouvait rien de
mieux qu’écouter du rock anglais avec l’espérance de changer le monde… Je pense
que cette nuit je vous ai tout raconté… Je sais pas si mon lecteur de
Deux-Montagnes à le Wi-Fi dans l’avion. J’ai rejeté beaucoup de choses de l’univers
du patriarche mais je réalise maintenant que le mien est pas beaucoup mieux, on
fête toujours Noël en cherchant la paix… Le patriarche avait ses histoires de
chantier dans le bois moi les miennes sont urbaines et montréalaises. Voilà! J’en
suis à la chute, lâchez moi pas, quelques mots encore comme toujours pour vous
remercier d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est presque je reviendrai demain c’est
difficile de terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Ciao!!!
Bernard
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