Bonsoir!
Bonjour! Mais oui, je me souviens de tous ces cadeaux de Noël sous l’arbre chez
le patriarche. À tous les ans on se disait cette année il va y en avoir moins
mais non! Maintenant c’est disparu comme nos deux regrettés, sœur et patriarche
on a une pensée pour eux… Encore deux jours avant Noël… Je veux surtout pas
déranger personne, je sais que pour certains, certaines ce temps de l’année est
difficile… Moi c’est immanquable à chaque année je pleure un peu j’ai le
motton. Je crois que ça fait partie de mon senti… Je me souviens de ces oncles
qui m’envoyait chercher une bière dans le frigidaire j’en buvais toujours un
peu, le lendemain quand il fallait ramasser la matriarche détestais trouver des
bières à moitié pleines avec parfois des mégots, mais oui ça fumait pour les
fêtes le grand-père et le parrain avaient sortis leurs meilleur tabac à pipe au
gout et à l’arôme sucré, ça sentais bon… Le grand-père connaissait beaucoup de
chansons de la bonne chanson de l’abbé Gadbois, il nous les chantait c’était
toujours émouvant, le patriarche callait des sets comme dans les Noël d’antan,
je viens d’une famille folklorique on aimait bien le groupe Le rêve du diable…
Yves Lambert, La bottine souriante et bien d’autres. Quand le grand père chantait
la plus émouvante c’était les Souvenirs d’un vieillard qu’il chantait souvent à
un petit petit enfant… Je me rendais pas compte qu’avec toutes ces gorgées de
bière je me saoulais, parfois je giguais… Tout ça se passait dans le sous-sol
en haut parfois quelques un regardaient la télévision pendant que la matriarche
à son fourneau préparait la mangeaille pour tout ce beau monde, ragoût, pâté à
viande, tourtière du Lac Saint-Jean, galette et bûche de Noël maison, on
mangeait, c’était la tradition… Parfois y’avait de la dinde et pour ne pas
manquer de respect on se laissait servir deux ou trois fois… Je me souviens
plus quand tout ça a basculé probablement quand les enfants sont devenus plus
vieux. Dans mon lit y’avait l’odeur du grand-père et des oncles qui s’en étais
tous servis pour faire la sieste avant d’être trop ivre. J’étais toujours
heureux de voir que personne se pétais la gueule dans les escaliers. Un titre
comme ça la chanson des Blés d’Or qu’une tante chantais je crois… La maison du
patriarche était ouverte à tout le monde. C’était le monde du patriarche qui
perpétuait la tradition, on finissait ça avec un petit digestif pour ensuite
laver la vaisselle qui entrais pas dans le lave-vaisselle concession à la
modernité… Tout ce beau monde rentrais chez eux heureux, j’ai jamais vus de
chicane dans ces fêtes ça s’accordait… Voilà encore des souvenirs, c’est loin
tout ça je suis rendus à la chute, les voitures stationnées devant la maison
sont parties, ils ont pris le temps de dégriser. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie
votre lecture. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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