samedi 22 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mais oui, je me souviens de tous ces cadeaux de Noël sous l’arbre chez le patriarche. À tous les ans on se disait cette année il va y en avoir moins mais non! Maintenant c’est disparu comme nos deux regrettés, sœur et patriarche on a une pensée pour eux… Encore deux jours avant Noël… Je veux surtout pas déranger personne, je sais que pour certains, certaines ce temps de l’année est difficile… Moi c’est immanquable à chaque année je pleure un peu j’ai le motton. Je crois que ça fait partie de mon senti… Je me souviens de ces oncles qui m’envoyait chercher une bière dans le frigidaire j’en buvais toujours un peu, le lendemain quand il fallait ramasser la matriarche détestais trouver des bières à moitié pleines avec parfois des mégots, mais oui ça fumait pour les fêtes le grand-père et le parrain avaient sortis leurs meilleur tabac à pipe au gout et à l’arôme sucré, ça sentais bon… Le grand-père connaissait beaucoup de chansons de la bonne chanson de l’abbé Gadbois, il nous les chantait c’était toujours émouvant, le patriarche callait des sets comme dans les Noël d’antan, je viens d’une famille folklorique on aimait bien le groupe Le rêve du diable… Yves Lambert, La bottine souriante et bien d’autres. Quand le grand père chantait la plus émouvante c’était les Souvenirs d’un vieillard qu’il chantait souvent à un petit petit enfant… Je me rendais pas compte qu’avec toutes ces gorgées de bière je me saoulais, parfois je giguais… Tout ça se passait dans le sous-sol en haut parfois quelques un regardaient la télévision pendant que la matriarche à son fourneau préparait la mangeaille pour tout ce beau monde, ragoût, pâté à viande, tourtière du Lac Saint-Jean, galette et bûche de Noël maison, on mangeait, c’était la tradition… Parfois y’avait de la dinde et pour ne pas manquer de respect on se laissait servir deux ou trois fois… Je me souviens plus quand tout ça a basculé probablement quand les enfants sont devenus plus vieux. Dans mon lit y’avait l’odeur du grand-père et des oncles qui s’en étais tous servis pour faire la sieste avant d’être trop ivre. J’étais toujours heureux de voir que personne se pétais la gueule dans les escaliers. Un titre comme ça la chanson des Blés d’Or qu’une tante chantais je crois… La maison du patriarche était ouverte à tout le monde. C’était le monde du patriarche qui perpétuait la tradition, on finissait ça avec un petit digestif pour ensuite laver la vaisselle qui entrais pas dans le lave-vaisselle concession à la modernité… Tout ce beau monde rentrais chez eux heureux, j’ai jamais vus de chicane dans ces fêtes ça s’accordait… Voilà encore des souvenirs, c’est loin tout ça je suis rendus à la chute, les voitures stationnées devant la maison sont parties, ils ont pris le temps de dégriser. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie votre lecture. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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