Bonjour!
Bonsoir! De retour encore une fois, c’est la nuit de dimanche à lundi… Mon café
s’est refroidis, la super maman a fait un passage au Centre Bell avec l’ami
Antoine. J’espère qu’il a aimé ça malgré la défaite de l’équipe locale. Je
pense aux insomnies du lecteur de Deux-Montagnes on va essayer de lui faire
faire un bout de nuit… J’ai dormis toute la soirée, cette nuit je ne dors pas
je vous écris. J’ai pris une douche, je me promène nu dans l’appartement, je
pense au personnage de Bad Lieutenant du comédien Harvey Keitel qui se promène
avec une bouteille de fort dans son logement… https://www.youtube.com/watch?v=oFvGeMDW7bw ma vie de solitaire célibataire est pas aussi
torride que dans ce film. L’ami sclérosé est déménagé j’espère qu’il va pouvoir
recommencer à me lire… Je me suis parfumé ça fait du bien, lentement décembre
avance, une journée à la fois comme on dis, on est le trois… Si ça fait le mois
ça risque d’être assez plate. J’ai mangé une banane, lundi quelques réunions, j’essais
de garder mon écriture vrai, j’utiliserai pas le mot ornières pour rien,
souvent elles sont dans les pistes forestière mais pour moi c’est pas déjà une
habitude. La véracité dans l’écriture c’est assez difficile, on en a toujours
beaucoup trop appris pour que ça reste crû de la difficulté d’écrire selon le
senti de son état. J’écrirai pas à la mort c’est inutile elle n’écoute pas… Je
serai pas morbide, je pence à ça. Mes phrases par petites touches essaient de
ressembler à des peintures impressionnistes, je suis quand même toujours plus
près du cru… J’ai pas appris à écrire à l’université, je pense à la complexité
des formulaires d’inscription que je suis incapable de remplir. Je sais pas
pourquoi l’écriture me sécurise. Ils sont tous des artistes mais moi je me l’interdit…
Poésie, j’aimerais bien y arriver vous pouvez quand-même m’imprimer… Je tiens
des propos insignifiants pourtant ça donne du sens ça affirme mon senti… J’ai
envie d’écrire à la gentille médiatrice culturelle ces vers de Lucien Francoeur
« Prend une chance avec moé m’en va toute te donner… » J’aimerais ça
écrire de bons vers comme ça, j’y arrive pas. J’entends une toune avec des
cuivres pourtant les appareils sont silencieux c’est dans ma tête, Mile Davis!
J’ai souvenir d’amis musiciens qui cherchaient à percer, ils y sont pas arrivé,
maintenant il est un peu tard y’a une autre génération qui pousse… J’ai jamais
trop compris ce que voulait dire le mot standard dans le répertoire de jazz.
Bon! Je vais terminer avec les gilets jaune français qui vont malheureusement
faire fuir plusieurs touristes, je pense au roman Paris brûle-t-il ? Je crois
que oui. Voilà! C’est presque terminé encore quelques mots, ici on manifeste
pour supporter les franco-ontariens à qui on brime des droits, le gouvernement
ontarien semble pas comprendre la règle des deux peuples fondateurs. Je termine
comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
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