mercredi 19 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vingt décembre encore cinq jours avant Noël. Jeudi quelques écartés sont encore à la brasserie pour eux Noël où pas y’a pas de différence. Je me souviens m’être fait dire au Chaval Blanc que j’étais pas intégré et aussi au Café Campus à l’époque de la rue Descelle en sortant de la piste de danse un anglophone m’avait suggéré de consulter, ce que j’ai fait après bien des embûches des années plus tard… Je pratiquais la danse à go-go, une sorte d’expression corporelle de l’ivrogne… J’ai jamais compris les principes de cette danse « libre » si on dansait seul ou en couple, dans ces endroits y’avait pas grand-chose à faire on buvait, on dansait et si on était chanceux on parlait y’avait aussi ces nombreuses visites au toilette pour se vider la vessie… C’est pas possible perdre son temps d’une manière pareille. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui… Aujourd’hui c’est le souper communautaire de Noël, j’ai mis de la musique de circonstance juste pour me mettre un peu dans l’ambiance, c’est émouvant… Je pense à tous ceux qui sont partis, ceux qui seront pas avec nous encore cette année, on peut pas revenir en arrière faut en profiter tant qu’on peut pour moi ça veut dire sobre et sans alcool… C’est un peu la thématique du « Petit renne au nez rouge ». J’ai débranché le téléviseur par accident, nos artistes ils ont tous enregistrés des chansons de Noël, c’est des chansons francophones… Ouais! Les gars vont attendre un bonus encore cette année dans mes années de labeur je me souviens pas en avoir reçu un… Souvent le boss payait la bière et le diner, j’avais quand même hâte de rentrer chez moi. C’est loin tout ça plus de trente ans… Souvenir aussi de ces cousins de province incrédules qui pouvaient pas croire que même à Montréal on pouvait être chômeur et vivre sans travailler, j’étais, je suis fou mais je me rétablis… Je pense aux repas de l’hôpital, c’était pas terrible, c’est souvent la première chose qu’on te demande quand t’est hospitalisé. Je me suis souvent battus avec la psychose… Maintenant je tiens tout ça loin de moi. Soixante deuxième Noël, je suis plus un enfant mais un pépère, je me rappelle quand même cette enfance, tout ça passe si vite, bientôt les petits enfants seront grands. Ma vie je sais pas où elle se situe dans le temps est-ce une vie contemporaine de vieux célibataire? Je sais plus trop quoi vous raconter d’habitude la nuit est plus fertile… Comme beaucoup on souhaiterais la paix pour Noël… Avec le temps mes blessures ce sont cicatrisées, je me suis réconcilié avec la vie, un peu tard peut-être… Maintenant j’essais de faire attention à ce que je raconte… Si jamais vous y pensez dites une petite prière pour moi, Noël, les enfants, la famille… Voilà pour cette nuit c’est la chute, je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Berna

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