samedi 22 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me v’là encore! Il a neigé un tout petit peu… Viens de finir la lecture de Nos racines psychédéliques, à la toute fin on y mentionne un « écrivain » que j’ai croisé dans mes premières années de sobriété. Je l’avait fait enregistrer des extraits de son œuvre qu’il avait lu sur de la musique joué par des amis, c’était bancal, l’écrivain marginal et alcoolique… Mainmise je veux bien, la légalisation du cannabis aussi mais une fois que tu a fréquenté la psychose y’a plus de retour en arrière possible… Je suis pas vraiment devenu granola pour parler comme le bon monde. J’ai jamais vraiment cru au retour à la terre, je suis un être essentiellement urbain, dans la vingtaine on réinvente tous le monde mais ça prend pas de temps que la machine nous broie et si tu veux pas te rendre on t’amène à la psychose pour ensuite te renfermer dans l’hôpital qui sert d’asile… Si t’est chanceux on va te trouver une job, quasiment de l’occupationnel qui arrêteras pas la descente aux enfers. Je sors du présent en pensant à toutes ces micro-brasseries qui font de nous un pays d’alcoolique… Le peuple du houblon, je devrais pas généraliser comme ça, j’ai finis d’y goûter à la bière les autres sont capables tant mieux! Cet après-midi je pense à tous ceux qui boivent et qui fument sans avoir un toit sur la tête, ils marchent en cherchant un abri pas trop supervisé… Je l’écris pour moi ce texte, je sais que plusieurs d’entre vous aiment bien prendre une bière de temps en temps. Je me bat plus avec ça, pour aujourd’hui je serai abstinent, c’est un choix personnel, ma vie de pub et de tavernes est terminé… Il est fini le combat à la mort. Mais oui! Pour moi l’alcool c’était la guerre, plusieurs combats, plusieurs défaites avant de cesser de me battre avec… Je veux pas faire de peine à ceux d’entre vous qui savent boire moi je savais pas et je mélangeais tout… Voilà! C’est un drôle de propos pour le temps des fêtes, hier j’ai vu un gars qui sirotais son vingt-six onces sur la rue, faut être malheureux… Je demande au petit Jésus de me protéger que je devienne moins paranoïaque… La neige a couvert le parc devant chez moi c’est tout blanc… Encore deux jours avant Noël, je veux pas que mes propos sèment la controverse… Je souhaite du bonheur à toute ma famille à tous mes amis. Il neige encore, j’aime ça c’est beau, je commencerai pas à m’auto-dénigrer. Je pense aux gars qui perdent leurs jobs dans le temps des fêtes et à ceux qui en cherchent une c’est déprimant, ça fait mal quand on est dehors… Semble que ces jours-ci on a pas ce problème-là, c’est le plein emploi. Tout à coup y’a une bonne odeur de parfum… Je termine là-dessus en vous souhaitant tout le bonheur du monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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