Bonjour!
Bonsoir! La voisine du dessous arrive de chez sa sœur à Shangaï… Me suis ouvert
un sac de fromage en grains. J’essairai pas de faire mon comique je suis pas
très bon là-dedans. Plutôt que de faire la sieste je me suis préparé un café…
Semble que la voisine d’à côté a emprunté trente dollars au concierge et ne lui
a jamais remis… Souvenir de cette émotion quand j’étais fauché et que je
réussissais à mettre la main sur quelques dollars c’était cheap comme tous les
sentiments de prestataires. Demain une heure j’ai rendez-vous avec l’infirmière
du CLSC. Y’a des percées de soleil… J’ai souvenir des magnifiques décorations
de Noël que la matriarche faisait, le patriarche lui décorait la devanture de
la maison, fallait voir à la fête les nombreuses voitures stationnées sur la rue.
Le patriarche était très accueillant très recevant… C’est loin tout ça, les
party de shops et de bureau vont bientôt commencer… Je serai pas trop
nostalgique, me souviens que plusieurs attendaient un bonus de Noël, c’était
leurs imaginations. Dans le bas de la ville c’est toujours « La Charlotte
prie Notre-Dame » https://www.youtube.com/watch?v=OUFb9u0TcVo
. Avec les fêtes plusieurs vont faire des promesses, vont prendre des résolutions
mais n’y parviendront pas. Au jour de l’an on voudrais recommencer en neuf…
Souvenir encore de ces fêtes bar ouvert pour dix dollars, tout l’alcool que tu
veut, le paradis de l’alcoolique actif… Mais oui c’est décembre avec beaucoup
de souvenirs, j’ai longtemps été seul à cette époque de l’année… Y’en a que j’ai
oublié, il est quinze heures la journée passe si vite… Souvenir encore du
patriarche qui raconte Noël au camp, y’a eu une époque au Québec où les hommes
travaillaient dans le bois, on raconte encore « La chasse Galerie » https://www.youtube.com/watch?v=lNl5fuEh23g
. L’époque du patriarche, des oncles et du grand-père qui travaillaient dans le
bois à l’air meilleure qu’aujourd’hui, dure oui mais plus franche je crois… Je
vous écris ça, ça m’émeut… À Montréal c’est la grande guignolée des médias… Je
suis triste pourtant j’ai tout ce qu’il me faut, je pense aux enfants qui
comptent les dodos pour développer les cadeaux que le père Noël a emmené. Ce que
je vous écris c’est remplis de clichés, à l’époque quand j’étais beaucoup plus
jeune, y’avait pas internet, les téléphones portables et les réseaux sociaux. N’en
reste pas moins comme dirais ma lectrice de Deux-Montagnes qu’il faut méditer.
Moi à Noël je demande de la sérénité et du calme… Je pense au gars qui
souffrent, seul, dehors au froid… J’espère que vous me pardonnez, je sais plus
trop quoi écrire ni comment, j’aimerais quand même beaucoup voir les enfants à
Noël. J’écris ça et je suis bouleversé. Voilà, la nuit est presque tombée, je
veux pas vous déranger… Voilà! Je vous aurai donné le mieux de ma prose, me
reste encore que quelques mots. C’est la chute, je termine comme toujours en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard
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