jeudi 6 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La voisine du dessous arrive de chez sa sœur à Shangaï… Me suis ouvert un sac de fromage en grains. J’essairai pas de faire mon comique je suis pas très bon là-dedans. Plutôt que de faire la sieste je me suis préparé un café… Semble que la voisine d’à côté a emprunté trente dollars au concierge et ne lui a jamais remis… Souvenir de cette émotion quand j’étais fauché et que je réussissais à mettre la main sur quelques dollars c’était cheap comme tous les sentiments de prestataires. Demain une heure j’ai rendez-vous avec l’infirmière du CLSC. Y’a des percées de soleil… J’ai souvenir des magnifiques décorations de Noël que la matriarche faisait, le patriarche lui décorait la devanture de la maison, fallait voir à la fête les nombreuses voitures stationnées sur la rue. Le patriarche était très accueillant très recevant… C’est loin tout ça, les party de shops et de bureau vont bientôt commencer… Je serai pas trop nostalgique, me souviens que plusieurs attendaient un bonus de Noël, c’était leurs imaginations. Dans le bas de la ville c’est toujours « La Charlotte prie Notre-Dame » https://www.youtube.com/watch?v=OUFb9u0TcVo . Avec les fêtes plusieurs vont faire des promesses, vont prendre des résolutions mais n’y parviendront pas. Au jour de l’an on voudrais recommencer en neuf… Souvenir encore de ces fêtes bar ouvert pour dix dollars, tout l’alcool que tu veut, le paradis de l’alcoolique actif… Mais oui c’est décembre avec beaucoup de souvenirs, j’ai longtemps été seul à cette époque de l’année… Y’en a que j’ai oublié, il est quinze heures la journée passe si vite… Souvenir encore du patriarche qui raconte Noël au camp, y’a eu une époque au Québec où les hommes travaillaient dans le bois, on raconte encore « La chasse Galerie » https://www.youtube.com/watch?v=lNl5fuEh23g . L’époque du patriarche, des oncles et du grand-père qui travaillaient dans le bois à l’air meilleure qu’aujourd’hui, dure oui mais plus franche je crois… Je vous écris ça, ça m’émeut… À Montréal c’est la grande guignolée des médias… Je suis triste pourtant j’ai tout ce qu’il me faut, je pense aux enfants qui comptent les dodos pour développer les cadeaux que le père Noël a emmené. Ce que je vous écris c’est remplis de clichés, à l’époque quand j’étais beaucoup plus jeune, y’avait pas internet, les téléphones portables et les réseaux sociaux. N’en reste pas moins comme dirais ma lectrice de Deux-Montagnes qu’il faut méditer. Moi à Noël je demande de la sérénité et du calme… Je pense au gars qui souffrent, seul, dehors au froid… J’espère que vous me pardonnez, je sais plus trop quoi écrire ni comment, j’aimerais quand même beaucoup voir les enfants à Noël. J’écris ça et je suis bouleversé. Voilà, la nuit est presque tombée, je veux pas vous déranger… Voilà! Je vous aurai donné le mieux de ma prose, me reste encore que quelques mots. C’est la chute, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

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