Bonsoir!
Bonjour! Mes pensées vont à ceux qui ont pas d’abris cette nuit… Les mordus par
le froid, Francoeur à Rosemont? J’y étais inscrit et je l’ai jamais vu là…
Quand même j’avais beaucoup plus tard fait mon inscription dans un cours de
discours poétique au Cegep André Laurendeau J’y ai trouvé un prof qui m’a
écouté et confirmé que j’avais une voix et une voie. Je vous l’ai surement déjà
raconté. Je crois que mon rétablissement a commencé là au moment où on m’a dit
qu’il n’y avait pas de poète raté, pourtant je n’écris plus de poème seulement
ce blog que je vous donne à lire, ma prose que j’aimerais rapprocher de la
poésie… J’aimerais qu’il y en ais d’autre que la famille qui s’intéressent à ce
que j’écris… Je vous écrirai pas que je me sent seul c’est pas vrai, il y a
longtemps que la solitude maladive m’a quitté quand même l’essence de ce que j’écris
c’est seul… J’aimerais beaucoup réveiller de bons souvenirs chez vous… Le poète
m’avait dit de prendre tout mon temps et plus tard j’ai rencontré le grand
poète Gilbert Langevin qui me faisait l’honneur de m’écouter religieusement, ce
même Langevin que j’avais malheureusement paralysé au cri de spontanéité… Je
fais plus de lecture pathétique au micro ouvert devant trois ou quatre
personnes, ma prose demande mieux que ça parfois je pense à m’éditer à compte d’auteur
chez les productions instables… J’aurai passé une grande partie de ma vie à
vous écrire sur cette machine, toujours dans la tentative de vous décrire mon
senti
Un poème, un
lac
D’espoir du soir
Échouer sur
une plage
De sable
gelé
Attendre et
voir
Oiseau frigorifié
pourtant
C’est de moi
Rien que les
enfants
Et la
plorine
Qui parle
comme une pine
Loin des
règles…
C’était ma contribution à la poésie pour cette
nuit. J’espère que vous y avez compris quelque chose, je tiens pas à vous
expliquer… J’arrive à vous nu, y’a pas de scandale c’est ma naissance à tous
les mots pas besoin de s’habiller, je sors du placenta littéraire, l’ordinateur
comme une mère en couche, l’accoucheur hésitant à couper le cordon… Y’a plus d’espace
poétique, tout est technologique. J’ai cessé d’avancer la machine m’a dépassée,
le contact humain je l’attends justement parce que trop humain il va mener à l’homicide
et j’ai peur d’écrire ça, de traduire mon écriture en acte. Le seul qui y
perdras la vie ce seras moi mais non je ne suis pas un enfant de chienne de
bâtard. Je suis pas un animal, j’ai encore espoir de me rétablir même si le
psychiatre dit que c’est pas bon d’écrire son senti à tout le monde. J’aurai
rien appris cette nuit que cette prose lamentable qui cherche et cherche devant…
Devant c’est le jour de l’an, quelques jours encore. J’attends vos commentaires
sur ce qui précède. C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici.
Quelques mots encore pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard
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