Bonjour!
Bonsoir! Souper et diner de Noël, on peut pas se plaindre qu’on crève de faim.
Je suis un peu mêlé dans mes journées, le week-end arrive… J’ai appris que ma
voisine d’en haut étais maintenant itinérante, je crois qu’elle s’est isolée et
ne payais plus ses comptes, la vie pour elle est maintenant très difficile
pourtant c’était une bonne voisine, je lui souhaite de se trouver un abri pour
le temps des fêtes. Ici aux appartements on a vieillis on ne fait plus la fête
comme avant, ça fait plus de vingt ans que j’habite ici, y’a plus de ces
soirées où on échangeais des cadeaux, écoutais de la musique et où je jouais de
la guitare, comme on dis c’était le bon temps… Aujourd’hui il pleut ce soir ça
va se transformer en neige on auras peut-être un Noël blanc… Ce soir les
ouvriers vont finir plus tôt question de fraterniser entre collègues… Y’a tout
ceux qui ont des enfants et qui bossent pour leur faire un beau Noël… Je pense
qu’à Montréal y’a cinquante-trois pour cent de célibataires. Plusieurs se
recomposent des familles avec les amis, aujourd’hui c’est la journée la plus
occupée pour les achats… Je suis toujours en rétablissement, parfois la
paranoïa surgie quand je l’attends le moins… Vendredi aussi dans les bureaux on
va diner au resto avec les collègues… Bientôt janvier, j’aime beaucoup vous
écrire en pensant aux petits enfants. Je crois qu’ils terminent l’école cet
après-midi… Aujourd’hui c’est vraiment l’hiver qui commence je vais le passer
en préparant mon voyage… Je salue les amis de Brossard et leurs souhaite de
belles fêtes. Tout à coup je suis un peu triste, je peux plus m’amuser vraiment
comme dans l’enfance. Du temps de l’innocence… Je vois ce gars étendu dans la
porte du bureau de la sécurité du revenu, il croit peut-être qu’il auras son
chèque plus vite… J’ai hâte de rencontrer mes frères et dis bon voyage à celui
qui ne sera pas là… Dans le parc la neige a fondue, je voudrais faire de la
poésie mais comme toujours j’y arrive pas, j’explore mon senti essais de nommer
ces sentiments pourtant… Parfois je crois que mes lecteurs comprennent trop ce
que j’écris… Je crois souvent qu’un vrai poète est incompris sinon maudit…
Quand même, l’immense poète avait inventé un langage, l’exploréen, on comprends
pas plus ce qu’il voulait dire peut-être fallait-il ressentir tout simplement…
Je veux pas oublier personne pour Noël, tout ceux qui me lisent ont une pensée
de moi… Je veux pas aller trop vite en affaire en garder un peu à vous raconter…
J’entends un avion dans cette journée triste et grise. Je pense déjà à l’impôt
il est un peu tôt, je crois qu’à partir d’aujourd’hui les journées vont s’allonger.
Voilà! J’en suis presque à la chute, j’espère que ça vous amène un peu de
bonheur de me lire. C’est toujours difficile de terminer. Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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