Bonsoir !
Bonjour ! Je suis trop raisonnable pour être un bon poète, trop vieux aussi …
Ici on me garde et j’ai peur avant je m’échappais pour mieux fréquenter l’asile.
L’orgueil me fait espérer le génie pourtant le grand écrivain a créer son œuvre
l’année de ma naissance. Je pars en retard … Je ne m’échapperai pas c’est finis
je ne fréquente plus la nuit. De votre
regard vous voyez bien … J’ai trop voyagé la liberté étais là … L’ami regretté
disait que l’institut Pinel c’est une prison. Je crois pas qu’ils encouragent
les métiers des lettres … C’est le couvre-feu on ne peux plus sortir, à
Alcatraz j’ai vu à quoi ressemblait les cellules aliénantes… Cet après midi j’ai
reçu un appel téléphonique de l’Office Municipal d’Habitation, ils ont reçu
tout les documents, la ligne téléphonique a coupé je suis sous écoute … La peur
est plus réelle que la paranoïa ici y’a que moi je comprends pas mon complexe
de persécution au mieux ce seras la gloire posthume. Je n’arrive plus a
travailler les mots, la langue, incapable de bardasser c’est plate. Mais oui la
raison fait que je me met à genoux, je prie … Si j’étais vraiment persécuté je
crois pas que j’aurais un passeport, toujours la même histoire. Ce soir si vous
voulez m’entendre pas longtemps vous pouvez m’écoutez ici dans la troisième
émission https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/8291/art-de-se-faire-du-bien Tout a coup j’ai ce désir d’autodénigrement,
l’estime de moi viens parfois après une production. J’ai hâte que les
monologues qu’on a tourné en vidéo sois monté … Bientôt je commence les
formations sur le rétablissement et sur la stigmatisation ça aussi remonte mon
estime … N’empêche je crois que le génie s’exprime souvent dans le malheur, je
reviens donc à la raison. Ce soir j’ai presque raté une rencontre zoom on m’a téléphoné
et je me suis branché. Bon! J’y vais avec de l’émotion, le poignard du
désespoir, la corde du accroche toi, l’âme et le cœur ne sont et ne font qu’un
difficile de trouver le bonheur. Je manque de vocabulaire pour exprimer mon
désarroi angoissé, des mots sur la douleur c’est toujours difficile à trouver.
Je me répète … Comment cesser ? La météo annonçais de la neige, on pourrais s’en
passer … Je crois pas être fou un peu simplet c’est possible, les écrivains
nomment ce qu’ils vivent mon écriture ça manque de personnage. On ne meurs pas
de trop écrire parfois on est satisfait sans être suffisant et oui l’anxiété, l’angoisse
je les ai-je crois que c’est la schizophrénie même si parfois j’en doute. Artiste
par défaut je trouve pas ça fort fort quand même ! Je vais vous illustrer ça
avec une œuvre de Rodin qu’on peut voir au musée du même nom à Paris. Voilà c’est
la chute, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là
!!! N’abandonnez pas vous y êtes presque !!! À la prochaine je l’espère !!! Au
revoir !!! À bientôt !!! Bye !!!
Bernard
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