Bonsoir !
Bonjour ! Aujourd’hui c’est un dimanche tout tranquille. Ce matin j’ai regardé
la télévision, la grande librairie qui accueillait des philosophes. On y parlait
entre autre de compassion de comment fallait éviter d’être condescendant leurs
discours étaient clair, c’est quand même des savants des écrivains d’expérience
dont on fait des bouquins. J’ai « travaillé » avec le collègue on devrais être o.k. pour la
formation rétablissement c’est quand même un projet pilote. Je relis le guide
de co-construction, on devrais faire ça avec seize où dix sept personnes. Je
sais pas si ce serait possible avec ces textes de faire un livre, tout ça se
tiens individuellement, une fois sur le blog ça a sa propre entité sa propre
identité, les plus vieux y croient pas à la littérature informatisé pourtant y’a
des journaux qui ne publient que là-dessus. Le moyen est là je serais très fou
de pas en profiter, je crois pas que je vais devenir viral … Demain matin j’ai
une réunion de mon groupe d’entraide, je vais essayer de me souvenir d’écouter
plus que je parle… J’ai lu un article sur les livreurs Uber et autre qui livrent
du fast-food c’est un journaliste français qui a tenté l’expérience à Paris,
beaucoup d’effort pour pas grand-chose impossible de vivre avec ce salaire de misère
c’est surtout les sans-papiers qui font ces jobs. Je me dirige vers mon sentis
je suis tout de même pas pour vous faire un compte rendu de toute mes lectures,
je me rabat vers mon monde intérieur, j’ai l’âme grise comme un ciel d’orage,
le sentiment pesant d’un firmament lourd, personne ne va descendre de là …
Parfois je pense aux discussions de la matriarche et du patriarche comment
souvent ils étaient pas d’accord, un disait le contraire de l’autre … Je pense
qu’en face dans l’abri d’autobus un junkie se prépare un shoot, il se cherche
une veine, en fait c’était une junkie avec toute les manières de la toxicomane.
L'éclairage du parc fonctionne mais y’a personne c’est le couvre-feu, il viens
de cesser d’éclairer. La mémoire, me semble que je vous ai tout raconté, ça
fait des années que je suis logé ici. J’ai juste à me rappeler la maison de
chambres ça m’enlève le désir de déménager avec mes moyens je trouverais pas
mieux ailleurs. Le voisin parle à son chat mais c’est pas grave, je me sent
moins seul. Y’a longtemps quand j’ai quitté la maison familiale, la maison du
patriarche j’avais tellement peur je voulais coucher dans le cabanon, j’étais souffrant
… Tout à coup y’a un parfum de soupe, j’ai souper mais ça sent bon je me
croirais dans la cuisine de la matriarche. Ce soir y’a pas de voitures qui
passent, j’ai presque terminé, probablement que certains vont installer leurs
roulottes d’itinérants dans Hochelaga-Maisonneuve avec les toilettes chimiques
ça va faire un beau camping. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là
!!! Encore quelques mots je termine. À la prochaine je l’espère !!!
Bernard
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