Ce soir je suis
fatigué de tout ce babillage et j’en rajoute avec ces mots. Y’a rien a faire je
m’ennuis de ma mère, j’ai mal à l’âme c’est pas la question de vous le dire y’en
a trop de mots j’en retiens qu’un seul c’est douleur. Je me perd dans l’insondable
malaise. Je me pèterais la tête dans le mur de briques. La mort est grise ce n’est
que ça. Comment entendre ma bêtise, perdu et sot… dans la ville sale avec son
troupeau.
La mort l’a gardé et moi je suis resté sans avoir le courage
de pleurer ni de délirer. Dans mon humble meublé je regarde les passants sans
réalisé que le temps m’est compté. Au bout des années je retournerai pas à ma
jeunesse oublié. Quel malheur ces soucis cet ennuis je devrais dire merci je
suis encore en vie, et puis vous allez dire la mort a pas d’oublie. J’écris j’écris
faute de dire… Dehors c’est la pluie.
Pas que triste mais déglingué c’est qu’un passage avant de
la retrouver. J’irai au néant et elle n’y
seras pas. Pourtant je ne reviendrai pas. Le tue monde seras passé par là. Passage
mais passage obligé pour tout les tristes sires. On en reviens pas marchant
courbé sous ce poids mortifère et la voix me dis tu iras toi aussi dans les
ténèbres de l’oublie. Pourtant je ne
marche plus suis perdu partout.
L’épitaphe ne dis pas tout, je l’aurai écris dans ma cage en
allant jusqu’au bout, peux de larme mais pas saoul. La fin sans charme d’un
perdus pour tout. Sans alarme sans dégoût un épigramme de voyou. La rejoindre
je ne sais où dans un autre univers autant dire partout. Je vous trahirai et
vous cracherai sur ma tombe près de la sienne. Je n’aurai plus de peine.
Pourtant la mère elle était pas vilaine.
Le cœur en panne je cherche pas de chicane sans foi sans loi
je pense à elle à toi. Tout ça c’est l’agonie des jours vides. Je ne t’attend
plus, je partirai au sort j’irai tout près du port des âmes décédées. Laissez laissé la flamme s’allumer avec les
cendres vous me ressusciterez et je la rejoindrai dans ce monde inconnus qui
est maintenant le sien. Et si terminer fait que je ne vous blesse pas voilà !!!
Voilà !!! Je dis advienne que pourras !!!
07/03/2024
Un très beau texte, encore un hommage, il n'y en aura jamais trop.
RépondreSupprimer