mercredi 6 mars 2024

 

 Ce soir je suis fatigué de tout ce babillage et j’en rajoute avec ces mots. Y’a rien a faire je m’ennuis de ma mère, j’ai mal à l’âme c’est pas la question de vous le dire y’en a trop de mots j’en retiens qu’un seul c’est douleur. Je me perd dans l’insondable malaise. Je me pèterais la tête dans le mur de briques. La mort est grise ce n’est que ça. Comment entendre ma bêtise, perdu et sot… dans la ville sale avec son troupeau.

 

La mort l’a gardé et moi je suis resté sans avoir le courage de pleurer ni de délirer. Dans mon humble meublé je regarde les passants sans réalisé que le temps m’est compté. Au bout des années je retournerai pas à ma jeunesse oublié. Quel malheur ces soucis cet ennuis je devrais dire merci je suis encore en vie, et puis vous allez dire la mort a pas d’oublie. J’écris j’écris faute de dire… Dehors c’est la pluie.

 

Pas que triste mais déglingué c’est qu’un passage avant de la retrouver.  J’irai au néant et elle n’y seras pas. Pourtant je ne reviendrai pas. Le tue monde seras passé par là. Passage mais passage obligé pour tout les tristes sires. On en reviens pas marchant courbé sous ce poids mortifère et la voix me dis tu iras toi aussi dans les ténèbres de l’oublie.  Pourtant je ne marche plus suis perdu partout.

 

L’épitaphe ne dis pas tout, je l’aurai écris dans ma cage en allant jusqu’au bout, peux de larme mais pas saoul. La fin sans charme d’un perdus pour tout. Sans alarme sans dégoût un épigramme de voyou. La rejoindre je ne sais où dans un autre univers autant dire partout. Je vous trahirai et vous cracherai sur ma tombe près de la sienne. Je n’aurai plus de peine. Pourtant la mère elle était pas vilaine.

 

Le cœur en panne je cherche pas de chicane sans foi sans loi je pense à elle à toi. Tout ça c’est l’agonie des jours vides. Je ne t’attend plus, je partirai au sort j’irai tout près du port des âmes décédées.  Laissez laissé la flamme s’allumer avec les cendres vous me ressusciterez et je la rejoindrai dans ce monde inconnus qui est maintenant le sien. Et si terminer fait que je ne vous blesse pas voilà !!! Voilà !!! Je dis advienne que pourras !!!

07/03/2024

 


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