Bonsoir ! Bonjour ! Le monde est fou, comment fait on pour
garder sa santé mentale ? On parle de prison à la radio je pense à Michel
Foucault et son Panopticon, la folie et le pouvoir psychiatrique… Mais j’irai
pas là c’est un discours trop compliqué, la prison vaux mieux s’en tenir loin,
je sais pas ce qu’est devenus le poète Léo Lévesque. C’étais loin de la poésie
de Saint-Denys-Garneau, je regardais un site de poésie sur les réseaux sociaux
étonné de ne voir que des jeunes enfants comme si la poésie pouvait pas venir d’adultes
majeurs et vaccinés. Depuis le lancement du film On achève bien les rockers on
entend plus parler de Lucien Francoeur… Parfois la poésie peux nous bousculer,
nous sortir du confort de la lecture patenté, nous choqué souvent ça provoque
une réflexion, une recherche de vie maximale pour donner à voir à vivre. Quand
on en sort tout à l’envers c’est bon signe parfois une amorce de réponse, un
effet miroir pour une tentative de poésie bien à soi face à l’autre, face aux
autres. La poésie ils y mettent leurs vies loin des châteaux en Espagne plus
près de la taverne et des mauvaises salles où on s’endort pour se réveiller
dans un hangover et chercher les mots de l’apocalypse. Pourtant plusieurs sont
bien à l’abri dans leurs recherches universitaire rentrent le soir sacs en main
en négligeant la vie optant pour de la littérature périmée. On ne me vois plus
dans les cafés, j’ai tout donné, j’ai trop donné j’en suis à l’agonie scripté…
Je les entend plus les poètes j’y vais avec un grand manque d’humilité et la
peur de disparaitre du vivant, je ne reviendrai pas longtemps. Et on confond
pornographie et poésie, pédérastie et littératie. Les enfants on les oublie
pour pratiquer des jeux d’adultes tenaillés. Je lirai, j’écrirai seul jusqu’à
ce que je meure c’est le prix a payer… J’arracherai encore des mots du levant
au couchant avec pour enseigne la ville, la chambre des mourants. Ce soir c’est
ce que je vous donne une sorte de désespoir à écrire le voisin qui se saoule et
qui se cogne sur les murs. C’est le concret. Voilà! C’est la chute ! La finale
! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !
23/03/2024
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