Bonsoir ! Bonjour ! J’ai pas toujours été paranoïaque
parfois j’avais raison d’avoir peur. Ce soir je me sens un peu comme ça c’est
peut être le stigma je sais pas. Je me suis préparé un bon souper, jeudi toute
la journée on travaille sur le balado. En fait c’est un enregistrement. Je vais
raconter mes combats et mes défaites avec la maladie mentale. Tout ce temps
pour comprendre qu’il y a des milieux qui étaient pas pour moi. Sur Facebook y’a
des photos de joueurs des Expos, le baseball, ça me rappelle le charmant stade
Jarry c’était presque une famille dans le champ gauche. Le patriarche aurait
bien aimé que je joue mais j’étais très malhabile. Je vous écris ça et ça me
fait mal je pense aux copains. Quand je souffre mentalement c’est douloureux,
difficile aussi, j’accroche sur le malheur. Parfois le chemin est plus long et
d’autre fois c’est une impasse a se cogner la tête sur les murs. J’étais et je
suis encore celui qui cherche le coup de circuit mais qu’on retire sur trois
prises. Encore ce soir le soleil est magnifique, dans le parc la neige a
fondue. Je sais plus trop ce que ça veux dire être à gauche, je suis vieux et
pauvre. À la télé le peintre italien Vasari de la renaissance je crois, mêlez
vous pas c’est ses peintures. J’ai de la peine, les gens attendent l’autobus je
crois qu’ils sont là pour me surveiller. Je trouve pas, je trouve plus dans ma
tête c’est plus calme. J’ai toujours hâte à la prochaine fois où je prendrai l’avion.
Ce soir j’avais peur de deux vieilles personnes qui ont de la difficulté a
marcher le soleil se couche dans des teintes de rose d’orange et de bleu c’est
beau. La nuit approche, les lampadaires s’allument c’est la vie dans une ville
du nord à l’heure avancée. Parfois je commente sur Facebook mais je manque de
délicatesse, je m’arrache au vent schizzzzz , mon malheur. J’y suis presque.
Presque à la fin, je vous aurai raconté encore ce soir malgré que mon nom ce
soit pas Fred Pellerin il est unique et moi j’aime pas beaucoup faire comme les
autres. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la
prochaine je l’espère !
13/03/2024
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