samedi 29 juillet 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Encore une fois le lait a caillé dans le frigo, il fait trop chaud. Les feux de forêts semblent se calmer du moins ils en parlent moins aux actualités. Je voudrais vous faire rêver vous sortir de votre morne quotidien, pour les amis français les amener à la pêche à la truite sur un de nos magnifiques lacs du nord. Il est un peu tard faudrait réserver pour l’an prochain sinon partir en camping et acheter nos permis de pêche comme faisait le patriarche être prudent et descendre le long d’une rivière poissonneuse. Après la pêche mon frère se chargerait d’arranger les truites et moi je les ferais cuire sur le feu. Je pense aux mouches noires je crois qu’au mois d’août y’en a moins… Ça fait un moment que je suis partis pour un voyage en province, je crois qu’un voyage à l’étranger est plus simple, ici la campagne nous rejette quand on est seul. À moins de se rendre à Saint-Michel-des-Saints à quelques kilomètres de Montréal on y a fait l’histoire de la drave ces troncs d’arbres qu’on faisait descendre la rivière, la drave un métier dangereux. Les plus habiles sautaient de pitounes en pitounes et défaisait les embâcles. On a longtemps été un pays de bûcherons et de draveurs au printemps les gars revenaient en ville avec leurs paye se louait une chambre au dessus de la taverne, se lavait et partaient sur la brosse… C’était des vies de ce qu’à l’époque on appelait vieux-garçons on voulait pas où on pouvais pas se ranger on préférais la bière, on attendait l’automne pour remonter dans le bois et revenir pour payer ce qu’on avait fait marquer, c’étais le crédit de l’époque. Souvent on s’arrangeais pour trouver un chantier avec un bon cook fallait bien manger. Après le red-light on jumpais au campe, quand on revenait fallait pas faire de trouble et parfois acheter une scie mécanique c’étais plus payant. Parfois on parlais de showboy je sais pas trop ce qu’il faisait je crois que c’étais le plus jeune en charge d’aider les bûcherons. Le mois d’août arrive on se prépare pour l’automne et les premières neiges, pour huit où neuf long mois on va bûcher pour au printemps draver, y’avait que ça c’étais des métiers. C’est la chute la fin l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

30/07/2023


1 commentaire:

  1. Bon texte sur notre histoire forestière. Il y a tant à voir au Québec. Le festival en chanson de Petite Vallée semble un endroit idyllique.

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