Bonsoir ! Bonjour ! Encore une fois le lait a caillé dans le
frigo, il fait trop chaud. Les feux de forêts semblent se calmer du moins ils
en parlent moins aux actualités. Je voudrais vous faire rêver vous sortir de
votre morne quotidien, pour les amis français les amener à la pêche à la truite
sur un de nos magnifiques lacs du nord. Il est un peu tard faudrait réserver
pour l’an prochain sinon partir en camping et acheter nos permis de pêche comme
faisait le patriarche être prudent et descendre le long d’une rivière
poissonneuse. Après la pêche mon frère se chargerait d’arranger les truites et
moi je les ferais cuire sur le feu. Je pense aux mouches noires je crois qu’au mois
d’août y’en a moins… Ça fait un moment que je suis partis pour un voyage en
province, je crois qu’un voyage à l’étranger est plus simple, ici la campagne
nous rejette quand on est seul. À moins de se rendre à Saint-Michel-des-Saints
à quelques kilomètres de Montréal on y a fait l’histoire de la drave ces troncs
d’arbres qu’on faisait descendre la rivière, la drave un métier dangereux. Les
plus habiles sautaient de pitounes en pitounes et défaisait les embâcles. On a longtemps
été un pays de bûcherons et de draveurs au printemps les gars revenaient en
ville avec leurs paye se louait une chambre au dessus de la taverne, se lavait
et partaient sur la brosse… C’était des vies de ce qu’à l’époque on appelait
vieux-garçons on voulait pas où on pouvais pas se ranger on préférais la bière,
on attendait l’automne pour remonter dans le bois et revenir pour payer ce qu’on
avait fait marquer, c’étais le crédit de l’époque. Souvent on s’arrangeais pour
trouver un chantier avec un bon cook fallait bien manger. Après le red-light on
jumpais au campe, quand on revenait fallait pas faire de trouble et parfois acheter
une scie mécanique c’étais plus payant. Parfois on parlais de showboy je sais
pas trop ce qu’il faisait je crois que c’étais le plus jeune en charge d’aider
les bûcherons. Le mois d’août arrive on se prépare pour l’automne et les premières
neiges, pour huit où neuf long mois on va bûcher pour au printemps draver, y’avait
que ça c’étais des métiers. C’est la chute la fin l’épilogue comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!
30/07/2023
Bon texte sur notre histoire forestière. Il y a tant à voir au Québec. Le festival en chanson de Petite Vallée semble un endroit idyllique.
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