mardi 16 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Déjà deux sessions de formation données, il en reste une et c’est terminé pour le printemps. Ce soir y’a un magnifique soleil, j’essaye d’avoir un discours positif. Demain j’irai peut-être m’acheter une baguette et du fromage. Je suis souvent dans les souvenirs, je me suis rappelé ce commis caissier à la caisse qui m’appelait ti-pèt d’une façon méprisante. La caisse est fermée le commis est partis et moi je suis encore ici. Ce matin dans le journal ils parlaient de l’hôpital Notre-Dame qui dessert des gens défavorisés. J’ai pas encore vu de châteaux dans Le Goulag Centre-Sud mais lentement ça se gentrifie des édifices à condo un peu partout. La solitude semble que je ne serai plus jamais seul pourtant c’est au fond de moi le mal du solitaire. Je veux surtout pas dire que je suis incompris, toutes ces années a chercher je ne sais quoi ? L’autre peut être ? Elle avait trouvée le moyen de briser mon canif, rapidement une autre m’avait acheté un couteau suisse. Je sais pas, je sais plus à mon âge la musique est moins importante. J’ai ouvert la fenêtre, un peu d’air frais c’est pas mal. Je sais pas pourquoi cette semaine dans mon quartier de pauvres j’ai croisé deux très jolies femmes, elles doivent pas vivre ici. J’irai pas essayer de discuter au bistro, ça cause pas beaucoup ils sont là pour vendre de l’alcool. La folie elle est beaucoup là tomber en amour avec une barmaid d’un bar du centre-ville en sachant que tu peux pas lui dire un mot et que de toute façon tu est trop saoul pour savoir ce que tu dis. Je ne bois plus mais toutes ces années m’ont marquées. Dehors un itinérant a ramassé assez d’argent pour se payer un dix onces de rhum, ça va juste l’aider a couler un peu plus profond. Au fond ils veulent rien sentir, s’anesthésier  et respirer. J’ai jamais compris la fascination affective qu’exerçais un staff de bar. Je préfère quand même regarder mon écran d’ordinateur que le miroir et les bouteilles d’un bar. J’évite les lieux sombres j’ai trop donné là. On vois rien, le bar que je fréquentais est disparus. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine !

17/04/2024

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