Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui répétition c’était spécial on
a fait notre premier enchainement. Venez vous allé aimer ça, on est trois gang
réunies les gens du théâtre Aphasique, Les Impatients et les gens de l’institut
Universitaire de Santé Mentale du Sud-Est de Montréal. Ce soir je regarde mon
écran comme si c’était un aquarium y’a des remous dans ma tête. Je pense
toujours à mon rétablissement, je crois que maman serais contente de voir que
je continue mon cheminement. Le ciel semble vouloir se dégager, dehors un
camion de L’Anonyme passe, y’a des drifters qui arrivent à Montréal pour l’été,
ils sont tout équipés je crois qu’ils savent où ils vont coucher ce soir mais
après? Je pense à la crise de vingt neuf j’y vois une parenté avec la pandémie
de toxicomanie pour moi c’est une crise de société la dope. Les toxicomanes ont
souvent le sentiment de vivre dans un monde en crise sans parler des guerres, l’alcoolisme
et la toxicomanie quand on est en manque c’est un combat souvent on y arrive
pas, on cherche juste un endroit où se poser et récupéré un peu mais encore un
mais la drogue de rue est une arme mortelle elle tue. Ouais ! Ils arrivent des
petites villes de province à Montréal, ils veulent pas conquérir la ville ils sont
trop défait, ils vont vite s’inscrire à la sécurité du revenu et souvent
partager un logement insalubre, ils vont essayer de faire un deal de dope sans
trop marcher dans les plates bande d’un autre. Souvent ils vont s’éteindre
après avoir mendié assez pour faire une overdose. Je reviens toujours à ce qu’on
leurs offre, pas grand-chose les meilleurs deviendront poète ça remplis pas le
frigidaire. Le coucher de soleil est magnifique ce soir rose bleu blanc et
orange… Je parlais de la crise de vingt neuf je voulais mentionner le grand
Woody Guthrie qui a chanté les travailleurs agricoles qui jumpaient les trains.
La crise c’est le logement les gens ont plus les moyens de payer avec le doux
temps ont va créé des campements c’est quand même précaire on campe plus pour
le plaisir. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! La finale !
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Quelques mots encore
pour dire que j’appuie les sans-logis ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la
prochaine !
16/04/2024
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