mercredi 3 avril 2024


 

À soère ça va mal, ça va mal en sale, je suis psychotique anormal, ça me prendrais des balles pour faire sauter ma zone cervicale, faire taire l’animal qui se pense au bal quand yé rien qu’à Laval. Un cheval, un cheval une selle en aval, ça m’achale, ça m’achale comme une vieille pédale perdus dans un dédale, c’est la rafale des jours perdus parfumés au santal, je cherche un canal une voie d’accès primale, bein oui c’est ça c’est anal et atonal on ne va plus au Balmoral. Justement amoral y’é pas question d’épidurale l’enfant vivras plural dans le sidéral. Tout ça c’est banal on feras pas le total c’est pas minéral si on disait causal… et surtout pas à l’hôpital.

Vous voyez mon état, j’espère que vous aimez ça, c’est toujours une question d’écriture pour aller mieux. Parfois y’a que comme ça que j’exprime mon malaise, ma psychose, c’est pas a peler des pommes de terre qu’on deviens écrivain, on écrit pour le reste advienne que pourras. Introspection dans le délire c’est douloureux ça me brise. Je suis en larmes j’arrive à rien, les mots c’est beaux parfois c’est trop mais c’est le boulot. Parfois je suis à Babel.

Je brûlerai, je brûlerai avant l’été avant la vérité anesthésié  je vole les blés c’est pas périmé le poète les a laissé et encore je brûlerai au mensonge dicté par la finalité. Voilà Ti-Mé vous souriez je pleure sous estimé et toujours plus je brûlerai ne laisserai ça sans humilité. Je suis tout mêlé mixé mélangé dites moi l’été va-t-il arrivé. Je suis dupé périmé trop vieux, haché, scié vous m’ôtez je ne suis plus là isolé peiné aussi mes rimes sont pas des pieds. Je vais y arrivé c’est presque passé décomposé. Vivez, vivez, vous verrez.

Vivre quoi d’autre sur la rive en écoutant la grive avec un livre. Arrive, arrive et prive mais vive loin de la dérive. On me fait la prise du silence pour que je ne dise plus. Je tchèk la charrue dans la rue, c’est ce que j’appelle crû ces vers entendus. Je passe par-dessus et je termine apparus nulle part comme avant perdus. Allez j’y vais nu et toi tu monte sur le toit je serai pendu. Pour finir l’avenir est un mur un souvenir de murmure empoisonné au mercure, C’est ça c’est là je ne reviens pas. Voilà pour moi.

04/04/2024

 

 

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