Bonsoir!
Bonjour! J’ai la très émouvante chanson Yesterday des Beatles dans la tête, « I’m
not half the man I use to be… ». Lentement je bois mon café, c’est la
nuit, j’ai un peu dormis, dans le catalogue des œuvres immenses y’a l’homme
rapaillé du regretté Gaston Miron. J’aimerais bien écrire une œuvre de cette
envergure mais c’est de l’orgueil. Je veux laisser s’éteindre l’ego… Toujours
chercher à dire le bien, le bon, le mieux c’est ma difficulté, ici on est pas
dans le club Optimiste, la littérature fait acte et je reviens toujours au
senti au stigmate. Je suis certain qu’il y a pas beaucoup de gens qui
reconnaitrait être stigmatisé, mais non j’ai pas été victime, la schizophrénie
on l’entends toujours comme un abus peut être, mais je crois que je suis
ostracisé. Je suis à part au ban, c’est pour ça que j’écris pour ne pas me tuer
parce que devant moi y’a plus rien, la vie s’est éteinte… Je prends pas la pose…
Déjà une semaine de passée depuis la représentation, j’en garde un bon souvenir…
Je m’attends pas à beaucoup de compréhension… Je pense à mon lecteur de
Deux-Montagnes qui a bien aimé ces vidéos Quel est l’impact de la
stigmatisation?
Quelques
petites difficultés de mise en page… Je me calme, les camions bruyants passent
dans la rue, pour revenir à mon propos je suis déjà à la retraite, les gens
pensent qu’on écris comme on fait du tricot, c’est pas du tout ça mon collègue
poète en goguette au théâtre parlais du balafré, je me suis sentis visé, il
disait bien le désespoir. La job c’est de donner vie aux mots du commun, leurs
donner une charge de poésie qui les sort de la banalité… Selon un spectateur du
show de la semaine passée je ferais une excellente Duchesse de Langeais, je
pense au grand comédien le regretté Claude Gai… Le temps passe il file, je sais
on aimerais bien que je me taise, que je ramasse plutôt des points, que j’aille
au bingo où que je colle des timbres comme on le faisait y’a cinquante ans… Je
reviens à ces coupures budgétaires, ces dédommagements qu’on veut plus nous
donner, je sais pas si c’est pour nous faire taire, nous faire rentrer dans le
rang on semble plus avoir besoin de notre parole, selon le ministère l’expérience
ça se donne, je suis pas d’accord… Parfois je crois qu’ils ne veulent pas que
les choses changent, que tout le monde reste à sa place d’ostracisé et que ce
soit « bizzness as usual », ils ont la recette du rétablissement
facile, quelques médicaments, un montant de sécurité du revenu et un peu de
bénévolat et voilà tu est en selle mais eux quelles valeurs ils ont? Voilà, je
termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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