Bonsoir!
Bonjour! Me voilà de retour ce soir, le ciel se couvre de gros nuages gris. J’ai
passé l’après-midi à répéter au Théâtre du Nouveau Monde, on m’a libéré plutôt
j’étais pas dans certaines scènes. J’y retourne lundi après midi pour la
générale et après on joue à sept heure. Radio-Canada à fait un reportage qu’on
devrais voir en fin de semaine sinon je crois que ça seras disponible sur les
réseaux sociaux. En attendant je vais lire la pièce pour m’imprégner un peu plus
et essayer de faire travailler ma mémoire. La fenêtre est ouverte, un vent
frais entre dans l’appartement… J’avais un problème avec ma tablette
électronique j’ai réussis à le régler. Je sais pas avec quoi je vais vous
illustrer cet écris… Je leurs ai bien dis que je suis pas un comédien, j’ai un
rôle pas très viril mais ça me va. Ça verdis, c’est beau, jeudi soir vers cinq
heure y’avait pas beaucoup de monde dans le métro je crois que plusieurs sont
allés prendre un pot après le boulot. Moi j’y pense même pas ce serait
recommencer le cycle infernal, j’en sortirais pas avec tous mes morceaux. Je
radote toujours la même histoire, si vous voulez une histoire différente passez
au TNM lundi soir, on va briller de tous nos feux. J’ai toujours de la
difficulté avec le travail d’équipe, de troupe, mais je fais un effort… Mardi
prochain j’ai un conseil d’administration pour la radio, après ça va être la
pause de l’été. Je fais chauffer le four me suis rappelé que j’avais un
macaroni à la viande dans le frigo ça seras mon souper… Ce soir je suis pas
trop brûlé… J’ai pas envie d’aller dans le négatif vous avez eu votre dose
cette semaine. C’est particulier tous ces gens d’horizons différents qui se
réunissent pour créer une pièce de théâtre… J’envie les gens qui rigolent en
travaillant, moi je prends tout ce qui se passe comme de petites fin du monde,
c’est grave! Le macaroni est au four, lentement la nuit tombe. Je commenterai
pas le jeu de mes collègues, ils se tirent très bien d’affaire. Je pense que je vais vous illustrer ça avec
une photo du buste de Nelligan, c’est toujours étonnant comment ceux qui
souffrent l’ont toujours en référence ce cher Émile. J’imagine que dans le
désespoir on se reconnait dans ses vers. Voilà! Quand j’appelle Émile dans mes
textes je deviens muet, je sais plus trop quoi dire, pourtant y’a tant de
grands poètes… On dirais qu’il n’y a que lui qui est resté avec son destin
pathétique à l’hôpital, à l’asile comme on disait dans le temps… Son grand art
il l’a fait avant son enfermement… Je sais pas si ça existe le syndrome
Nelligan? La poésie elle est maintenant au coin de la rue et sur les places
publiques, le grand art ce sont les enseignants qui en ont le monopole c’est
pas plus mal. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire