Bonjour!
Bonsoir! C’est un bel après-midi. Je suis allé au supermarché je viens de
rentrer, avec des écrits pareil je suis plus dans le domestique que le
poétique. Je pense encore au dédommagement en bon paranoïaque j’ai l’impression qu’on
veut se débarrasser de nous, c’est juste une impression c’est pas les faits
cette semaine j’ai mentionné l’argent au directeur santé mentale de l’institut,
il a pas dit un mot… Je pense que je fais trop de millage sur ce sujet, j’arrête
ça là, je suis impuissant devant ces mesures. Pour ce qui est de mon senti ça
va bien, j’entends les oiseaux dehors malheureusement j’ai pas reçu de courrier…
Aujourd’hui sur Facebook y’avait de la scatologie, j’aime pas ça… Je sais pas
qui a mis ça en ligne c’est pas très édifiant. Je suis vidé, c’est jeudi, la
semaine se termine, les gars vont arrêter à la taverne avant de rentrer chez
eux. Je pense à ceux qui boivent « normalement » les alcooliques eux
vont partir sur une bringue en sachant pas quand ils vont rentrer. Parfois je
réalise que ma voix compte pas pour beaucoup qu’elle porte très peu, je suis
pas l’éditorialiste d’un grand journal où l’animateur des nouvelles télévisées.
Ce que j’écris c’est perdue dans cette grande machine qu’on appelle les réseaux
sociaux ça a pas une grande portée, les gens préfèrent l’humour et la musique
aux éditoriaux. Je vous ai pas dit que dans la pièce je jouais une sorte de
transgenre, je crois que j’ai réussis un ami m’a dit que c’était plus structuré
que les productions précédentes, il m’a dit que j’étais pas un mauvais comédien.
J’ai fait de mon mieux… Je prends une pause ça sert à rien d’être préoccupé.
Mon monde de patients-partenaires s’écroule, on veut nous utiliser mais pas
nous dédommager, comme souvent les bénévoles auront eu raison. Si les choses
restent telle qu’elle je vais en appeler à la dissolution de mon groupe
Reprendre Pouvoir, on allait le reprendre ce pouvoir mais on nous coupe l’herbe
sous le pied… Je comprends que les travailleurs sociaux du ministère en
appellent à la solidarité, à la dé-stigmatisation mais quand vient le temps de
faire des actions qui sortiraient vraiment les patients-partenaires du pétrin,
ils s’abstiennent… Je me sent comme Don Quichotte et les moulins à vent… Je me
souviens d’avoir discuté avec le regretté patriarche, je luis disais que c’est
pas le psychiatre qui allait me donner des milliers de dollars, on s’entends y’a
une distance entre le monde des psys et le pauvre malade… Les soins c’est dispendieux
mais quand arrive le rétablissement… J’entends une musique toute douce, et un
chien un cabot qui jappe par-dessus… C’est des gars dans le parc qui entrainent
un chien à l’attaque, ça m’énerve! Je trouve toujours ça étonnant les gens qui
dans un quartier populeux font comme si ils étaient seul en ville. Viens de
réaliser que c’est la police. Je termine là-dessus et vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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