Bonjour!
Bonsoir! Samedi, ai mangé un chips au poulet BBQ. Je crois que les vrai poète
sont épicurien et au minimum gastronome. J’ai pas ces qualités là je connais
surtout le fastfood. Le poète cherche la beauté et le bon dans tout, quoi que
parfois il se décompose dans la haine et la douleur. Je doute encore une fois d’arriver
à vous écrire… Je suce des menthes, je les croques et elles fondent dans ma
bouche, je suis toujours à la recherche du réel dans la poésie, la réalité et
le spontané le poète a eu de la difficulté à les nommer. Ils préféraient l’intemporel.
Toujours de la difficulté avec la première personne du singulier, tu sais que
me lire est parfois ennuyeux. Composer voilà… Dehors une dame viens attendre l’autobus
elle me fait penser au guitariste d’un célèbre groupe rock, c’est peut-être sa sœur,
elle a l’air abattus. Je la stigmatiserai pas plus. La psychose frappe dur
parfois, on arrive pas à s’en sortir sans marque sur sa façon d’être. J’ai hâte
de répéter encore la pièce de théâtre, je sais pas si ça vas être bon, je vais
faire de mon mieux… J’ai peur de me péter la gueule bien que ce soit une
lecture. Aujourd’hui la solitude est un peu lourde, j’irai pas peupler ma
journée de verre d’alcool, me tuer voilà ce que je ne veux pas faire. J’ai
encore une fois mal. J’ai perdu mon canif… J’essaye de vous dire, comme
toujours, la douleur qui m’habite, l’âme douloureuse qui vie quand je suis en
voyage ça disparait un moment, la curiosité est guérisseuse en fait elle ne
guéris rien elle apaise. J’ai les week-end triste. Ce matin j’ai fait quelques
achats au supermarché, y’avait quelques percées de soleil. C’est nul ce que j’écris
ça dis rien. J’aurais peut-être besoin de me faire raconter… Lille est encore
très présente, mon dernier voyage, je salue les français qui me lisent si y’en
a… Les voitures passent on entend la musique, les gens s’amusent le samedi, y’en
a qui bricolent. Je sais vous préférez les textes linéaires, les choses qui se
suivent, mais moi j’y arrive pas, je sais pas raconter. Me suis fait un
sandwich à la mortadelle. Manger ça calme la douleur au plexus solaire. La
bouffe remplie une forme de vide affectif… La fenêtre est ouverte l’air frais
entre… Y’a de jolie scooter Vespa qui passent. Y’a jamais personne d’autre que
moi dans ce que j’écris… Vous vous posez pas, je sais pas pourquoi j’écris ça,
l’absence voilà ce que vous êtes, une absence. Je vous aime bien quand même… À
l’époque on disait une âme en peine, voilà ce qu’il est… Je peux pas en écrire
plus, cette âme essais de vous parler, c’est toujours la douleur qui est
loquace, elle parle de malheur, pourtant je suis bien chez moi je déprime pas
trop. Je crois que je vais terminer comme ça en vous remerciant d’avoir-lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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