Bonsoir!
Bonjour! J’ai dormis un peu, ce matin c’est vraiment une chaleur d’été. Lundi,
la semaine débute avec une réunion. Me suis préparé un café, ai dormis au moins
quatre heures. Je salut mon lecteur technicien de la Rolls-Royce qui lui aussi
à des problèmes d’insomnie. Ma tête suggère de m’auto-dénigrer, je le ferai pas
c’est pas nécessaire… Ce que j’écris c’est de l’auto-fiction, à la réunion on
va discuter stratégie pour garder le dédommagement, selon mon lecteur de
Deux-Montagnes on y a droit, on est pas sur le même pied que les autre patients…
J’aimerais le croire… Je pense à mon voyage à Lille où j’ai parlé financement,
l’institut a respecté ses engagements. Pour les voyages je vais y aller avec
modération, ça aussi c’est un autre statut. Je représente les avancées des
soins psychiatriques, le rétablissement possible… Étrangement parfois c’est
comme si je trainais l’hôpital avec moi. J’essais de penser à une façon de pas
perdre le dédommagement, l’agent de programmation parle d’une recherche sur
trois ans… Il semble y croire, moi aussi j’y crois à cette façon de voir assez
simple qui dis que l’implication dans les soins permet des avancées dans le
rétablissement, on croit aussi être plus avancé que le conférencier de Québec.
Ça prend un nouveau discours quitte à demander des changements au ministère de
la santé et des services sociaux au fond tout ce qu’on veut c’est faire rayonner
le rétablissement… L’expérientiel ça mérite dédommagement, surtout et je le
répète on est souvent assis autour d’une table avec des gens grassement payés.
On veut notre part du gâteau, le ministère estime que ça vaut pas plus qu’un
lunch et un ticket d’autobus… L’argent c’est le nerf de la guerre selon moi
quand on augmente notre revenu on augmente notre rétablissement… Parfois je
comprends ça comme si on savait pas ce qui est bon pour nous. Je répéterai pas
mon raisonnement c’est trop simple ils n’y croient pas. Je pense à tous ceux
qui sont malade et payent leurs loyer, ils vivent souvent l’humiliation d’aller
manger dans une cafétéria populaire où de fréquenter la banque alimentaire, l’estime
de soi en prend un coup quand on peut pas choisir ce qu’on mange… Je pense à
cet ami qui étais séropositif, il avait le meilleur pourtant sa vie s’est
dégradée… Je pense à la lutte pour la survie quand on souffre on est souvent
incapable de se battre. Vous voyez je
mélange un peu tout, la stigmatisation on sais pas toujours où ça frappe, on
nous place à part souvent on ne veut pas qu’on prenne position sur notre
maladie mentale, on ne veut pas nous laisser une place dans l’institution, je
pense que c’est parce que ça questionne dans certaine limite les capacités des professionnels.
Voilà c’est jeté comme ça sans trop de réflexion, si vous pensez à quelque
chose faite moi vos commentaires. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! Quelques mots pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard
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