Bonsoir!
Bonjour! J’ai dormis un peu quand je fais des cauchemars je me réveille. Je
suis revenus à la case départ avec ma tablette, je suis incapable d’envoyer des
courriels à moins d’aller sur le site de Bell. Parfois je crois que c’est fait
exprès pour nous faire changer de pad. J’ai pas lu les nombreuses clauses d’utilisation
du logiciel de courriel de toute façon y’en à trop je m’en souviendrais pas. J’ai
pas de conflit d’horaire, je serai là le cinq pour l’assemblée générale d’Antenne
communication, ainsi que le onze juin au matin pour la réunion de reprendre
pouvoir et en après midi pour une rencontre bilan de la pièce Je veux, De l’amour.
Y’a rien de poétique là-dedans… Quand on la cherche trop la poésie elle s’éloigne
et nous maintiens dans le banal du quotidien… Dans ma tête en anglais ça dis I
am sick… Viens de terminer mon café… Aujourd’hui c’est la paye des petits
vieux, à force d’écrire son vécu on en viens immanquablement à la poétique… Je
peux pas vous expliquer, les critiques de poésie utilisent toujours un langage
obscur qui parle parfois de syntagme et de paradigme… Tout ça pour revenir à
mon senti qui attend encore le facteur. Lentement j’y arrive mais je sais pas
très bien comment développer, je pense à la caméra « go pro » de mon
lecteur technicien à la Rolls-Royce. Je crois que je vais réussir à vous en
écrire une cette nuit, j’entends les voitures ronronner et je pense à mon
lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de bagnoles qui aime bien peser sur le
champignon de ses vieilles voitures… Je vous ai jamais raconté que la maladie
pour moi à commencer comme ça, j’entendais en permanence la nuit le ronron des
voitures, c’était angoissant, maintenant quand j’en entend une je m’imagine que
c’est mon lecteur de Deux-Montagnes c’est réconfortant…. Aujourd’hui je vais
peut-être aller manger un burger avant je vais recharger ma carte de transport
en commun et me rendre à la pharmacie pour acheter de l’eau de toilette
Burberry. J’écris trop vite, je suis pas attentif à ce que je ressent ce matin,
j’essais d’y aller avec la sensibilité, je crois que l’amie est incapable de
pleurer, moi, y’a longtemps que ça m’est arrivé, juste de petits sanglots… Ce
matin je décide de pas être triste, de rester éveiller à la voix. Une voix
joyeuse qui parle de début du monde, de fin de l’angoisse, de plaisir au
quotidien… Et là pour briser tout ça, la sirène des pompiers… Encore la sirène
d’une voiture de police… Je pense à cette copine étudiante en animation
culturelle, elle voulait faire de la mise en scène. Je sais pas si elle y est
arrivé… Finalement avec mon histoire de fixture d’hier, ce sont les ampoules
qui étaient brûlées, le concierge à démêlé tout ça. Voilà j’en suis presque à
la fin pour cette nuit. Encore une fois je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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