Bonjour!
Bonsoir! Journée plate, on se demande quand ce seras ensoleillée. Je vais y
aller comme toujours avec mon senti. Cet après-midi j’ai envie de démissionner
de toutes mes implications, ma lectrice retraité d’Aylmer semble croire que mon
implication est essentielle dans un peu plus de douze mois ça va faire dix ans
que le groupe existe et que je m’implique à travers lui. Je crois que l’institut
veux changer la garde, avoir du nouveau sang nous ne sommes plus que deux
membres fondateurs. Aujourd’hui à la réunion j’ai mentionné que je partais pour
l’Espagne ça a pas plus à certain… J’ai deux implications avec les ergothérapeutes,
deux autres au forum de santé mentale et une participation d’une journée à un
atelier sur la stigmatisation qui ont pas été indemnisé, j’attends. Semble qu’il
manque la signature de quelqu’un, je sais bien je devrais pas vous parler de ça
mais ça avance pas. C’est mon senti dans l’attente cet après-midi. C’est un peu
la raison de mon désir de démissionner. Étrangement je pense à mon enfance, à
mon arrivée à Terrebonne ce gars avec qui je jouais et que ces jeux tournaient
toujours en bataille. Je sais pas pourquoi… Je pense que je suis pas correct,
la pluie me donne froid. Juste d’avoir un passeport ça me rassure, ça me dis
que j’ai pas un passé criminel. Je pense aux différents boulots que j’ai eu,
certain, je crois, me rendait malade… C’est pas correct de mettre la
responsabilité de la maladie sur le travail, je me callais dans des activités
alcooliques. Encore mon thème de prédilection… Je sais pas trop ce que je vais
manger pour souper, j’ai des brûlements d’estomac. Je veux démissionner parce
que je veux éviter, je sais qu’on pourras très bien me remplacer, j’ai un peu
peur si je quitte de tomber malade. Je crois qu’en ce moment l’administration
nous considère pas beaucoup. Ce serait intéressant de rédiger une histoire du
groupe Reprendre Pouvoir. Moi pour l’instant je peux pas le faire, je rédige
autre chose… Lentement, je meurs à ma prose, je sais pas pourquoi j’écris ça,
peut-être que ça me tue d’écrire pourtant quand je termine je me sent grandis.
Je regarde dehors, aujourd’hui en attendant l’autobus un jeune homme que je ne
connais pas m’a dit bonjour… Il m’a peut-être pris pour un autre, avec cette
pluie là ça peut pas faire autrement que verdir. Je sais y’a des lecteurs qui
vont me trouver insignifiant, je l’écris souvent. J’essaye, j’essaye toujours en
écrivant vrai je crois, vous savez mieux que moi ce que mon senti apporte…
Bientôt ça iras mieux! J’attends juste mon départ. Je sais pas si les autorités
avaient prévue qu’il y aurait autant de circulation. C’est la soirée qui débute
au goulag occidental. Comme vous voyez je continue mon écriture mais je me
questionne sur l’utilité de tout ça. Je pense que je vous en ai assez dis pour
aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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