Bonjour!
Bonsoir! Me voilà encore une fois, cette fois ci j’illustre ça avec un canal de
Annecy, une ville du Rhône que j’ai visité y’a plusieurs années. Aujourd’hui il
fait chaud mais comme on dis si on compte les journées ça dure pas. Je veux pas
vous harceler juste vous donner à lire à partir de ma petite vie de pépère. Je
souhaite une joyeuse fête des pères à tous les pères qui me lisent. Cet
après-midi je me suis reposé et j’ai pris un café dans le parc avec l’ami. Je
pense à tous ces neveux qui sont pères. Mon patriarche est maintenant décédé j’ai
une pensée pour lui et tous les autres qui sont partis. J’essaye comme toujours
de vous dire mon senti, j’ai pas la plume de Gaston Miron et de son homme
rapailler. Moé je suis plus écarté que rapailler . Je me perds dans une foule
de mots que je ne sais pas utiliser à bon escient. J’essais de nommer l’esprit
des choses, le désir journalier. Je veux, je veux, je veux mais ce vouloir s’achève
à la façon d’une âme en peine dans les larmes du jour. Je me berce d’illusion
en croyant écrire de la grande poésie sortie à l’image du cours classique,
pourtant je suis sous-scolarisé et j’écris pour ceux qui ne savent pas lire. J’essaye
de composer et de tenter l’humanité des mots. Je sais pas pourquoi je pense aux
slaves peut-être à cause de mon goulag occidental où on vie en dessous faute d’être
dessus et de voir l’horizon. Vous comprenez rien à ce que j’écris moi non plus
je me lâche lousse dans l’écriture. Parfois j’aimerais être grand faute d’être
une grande comme on appelle ce genre d’oiseaux de nuit. Une espèce de diva
masculine pourtant je ne renie pas ma masculinité, ma virilité… Souvenir de
Annecy la Venise du Rhône j’avais quand même bien aimé ce voyage, le paternel m’avait
aidé à le financer, étrangement il ne m’en a jamais reparlé. Je lui dois des
choses au père, j’ai jamais pu les rendre. Je suis certain qu’il m’a pardonné
là où il est. Tout ça c’est des confidences j’en ai jamais parlé, c’était l’époque
où je passais la moppe, à mon retour je l’ai pas fait longtemps. J’étais en
larmes la douce de ce temps-là m’avait donné mon congé. Après la voltige du
voyage je revenais sur terre seul sans image. Une peine d’amour quand t’a l’affect
affecté ça fait mal mais c’était pour le mieux et y’a longtemps de ça. J’ai
jamais fait comme le père, j’y comprenais rien, j’arrivais pas à me construire
une vie de paternel j’ai jamais eu d’enfants. Heureusement il me reste l’amour
filial de mes frères, on se parle et on s’écoute, moi parfois je suis comme un
grand enfant mais on me comprend. Je termine sans savoir comment. Parfois je
manque de talent mais pourtant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
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