Bonjour!
Bonsoir! Je suis de retour, j’ai été occupé tout l’après-midi. Sur la photo
vous me voyez dans mon jeune temps dans la cour d’un château usurpant la place
du châtelain, enfin je crois c’est peut-être la cour et le puit d’un village
dont je me rappelle plus le nom. Aujourd’hui je retourne trop en arrière j’écris
des bêtises. Je vais comme à l’habitude m’en tenir à mon senti, les ouvriers
sont pas passé réparer le robinet… Dans
le journal Le Devoir y’avait un article sur la regretté grande poétesse Josée
Yvon, elle disait qu’il fallait tout dire, je suis pas capable de faire ça j’ai
reviré de bord. La poésie c’est très personnel, c’est un langage unique propre
à chacun, moi je suis plus prosaïque que poétique, j’aime pas j’aime plus
employer les mots de la mort, autant laissé ça la puisqu’ils viendront sans me
le demander, langage d’un malade vénérien, c’est juste une tentative, j’arrive
pas à la botte des poètes sanctifiés. Ça presse pas de mourir, ça viendras bien
assez vite… Je regarde de vieilles photos d’il y a à peu près trente ans, des
souvenirs de la France… Je réussis pas à écouter mon cœur, j’espère que l’ami
historien de l’art a pas trouvé trop « bête » ma description des
éléphants, je suis pas très, très, cultivé j’ai des problèmes avec les couverts
quand je mange dans les salons. Que voulez-vous j’ai appris sur le tas, et j’en
fais un tas d’idiotie, je m’excuse de vous écrire comme ça. Je regrette, je
regrette vraiment de vous imposer ça ces photos là sont de l’époque de la
moppe, une sale époque, pas longtemps après je ne travaillerai plus, je perdrai
ma chambre pour des malhonnêtetés et je me retrouverai à la rue, sans argent,
sans logis et dehors à essayer de me geler de me saouler. Maintenant et depuis
quelques années j’essais de me corriger ça va mieux… Je trouve pas quoi vous
écrire, c’est comme si y’avait que moi qui a été malhonnête, maintenant je suis
honnête. Je devrais pas vous écrire ça mais c’est mon senti. Vaudrais peut-être
mieux que j’écrive moins, moins de bêtises mais c’est un contrat que j’ai pris
avec moi comme ça à tous les jours. Je sais pas quand ce cycle seras terminé
quand je devrai cesser de m’écouter et essayer d’imaginer. Aujourd’hui c’est
vraiment l’été ça fait longtemps qu’on l’attendait, le soleil brille, je crois
que les plages et les piscines vont ouvrir bientôt, je suis pas un fan de ça,
je préfère la climatisation des musées. Semble que quand je serai à Barcelone
il va faire très chaud, lentement le départ s’en viens… J’arrive toujours à
marcher, en voyage je me lève toujours tôt. J’aurai jamais fait tant de lecture
avant de partir. J’espère que je vais revenir moins idiot. Voilà où j’en suis
ce soir, écris avec un parfum de beigne à l’érable. J’arrête, je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire