Bonjour!
Bonsoir! Parais que les grands écrivains savent toujours où ils vont quand ils
écrivent… Comment vous dire que je sais pas sans pour autant me diminuer. Je
suis heureux d’accompagner tout le beau monde en vacance sur Facebook. La photo
qui accompagne le texte c’est une petite rue de je ne sais où en France. Vous
vous demandez peut-être où c’est je ne sais où … Une farce plate. Mon
lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a dis que Barcelone j’allais
aimer ça, que c’est très différent de Paris… Je vous ai pas raconté cette
visite dans une boutique souvenirs pour m’acheter un portefeuille, l’espèce d’arabe
qui tenais ça m’a pris pour un poisson il voulait me vendre ça trente piastres,
bein voèyons!!! J’ai essayé de négocier pour cinq six dollars, il m’a jeté à la
porte. Ils en tiennent plus chez Dollarama, je l’ai acheté pour une dizaine de
dollars à la pharmacie Jean Coutu. Je m’éloigne de mon senti, je sais pas trop
quoi vous écrire, hier j’ai eu mal victime d’un craving, d’un syndrôme du
manque après toutes ces années ça arrive encore, je reste sur mes gardes je
suis pas guéris, c’est un mauvais moment à passer. Dehors ils nettoient l’abribus…
Les camions qui passent sont toujours très bruyants, on fait pas de cas des
habitants du goulag occidental. Ils ont qu’à se loger ailleurs, on a quand même
pas tous les moyens de sortir de l’exil et d’aller vivre dans les beaux quartiers.
C’est ensoleillé, ça fait du bien, j’écoute mon âme, ce que ça dis, c’est pas
trop lourd, y’a des poètes qui s’expriment mieux que moi je crois qu’ils ne
vivent pas dans l’asphalte et le béton, ils sont pas collant comme le nouveau bitume.
J’arrête de faire cette mauvaise poésie, je pense aux photos de l’ami qui
reviens de Barcelone, il ressemble tellement à son regretté père. Moi je suis
en stand-bye j’attends les confirmations de mes réservations. J’ai hâte de
partir, d’être assis dans l’avion, sur le site de l’hôtel on dit qu’ils parlent
deux langues espagnol et anglais. Je
veux pas trop en parler j’ai peur de ne pas partir… Faut pas vendre la peau de
l’ours avant de l’avoir tué. Je suis même pas bon pour faire un conteux d’histoires…
La photo je pense que c’est à Albertville dans les Alpes. C’est la fête
nationale, on l’a pas encore le pays, les fédéralistes disent que c’est de la
romance… Ce midi j’ai pleuré comme à toutes les années où je l’ai attendu ce
pays, les discours me rendent triste… Voilà un autre été qui s’annonce, je
pense à l’énorme tronc d’arbre autour de lequel on jouait dans le champ
derrière la maison familiale. Les vacances scolaires commençaient, j’avais
douze treize ans, un peu nono, parfois les plus vieux venaient jouer avec nous,
je sais pas si je l’ai rêvé mais y’avait une vieille maison abandonnée. Je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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