Bonjour!
Bonsoir! Je suis triste, j’ai plus rien à écrire. Aujourd’hui j’étais pas
occupé. C’est difficile d’écrire sans blesser personne, je sais pas si avec mon
dernier texte j’ai fait mal à mon lecteur de la Rolls-Royce. Oublier pas que j’essaye
de parler de moi de mon senti, quand je parle de bière j’ai peur de me faire
tuer. Lentement je fais chauffer mon souper. Le chat du voisin miaule, j’ai
toujours le sentiment de déranger… J’ai mangé pendant que les vrais « écrivains »
travaillent… Ce soir j’aimerais beaucoup avoir une copine avec qui partager
mais je suis seul, seul et triste je le redis. Je vais essayer d’écrire, de
traduire mon monde intime, c’est pesant, c’est lourd, j’écoute ce que ça me
dis. Je répète mon malaise, les vrais ont le talent et le travail moi je crois
que j’en ai aucun… Je veux vous donner à lire dans le particulier des mots qui
signalent ce soir ma détresse… C’est toujours une histoire de temps disait le
poète, il passe et j’écris ma détresse, ma solitude pourtant… C’est encore une
fois difficile de nommer ce désarroi que j’emprunte aux plus vieux aux plus
grands. Je devrais avoir mes mots mais mon vocabulaire est limité. Je pense à
mes différentes expériences, je me suis rendu jusqu’ici avec ça… J’écris sans
calcul émotif, je dis à écrire, vous savez tous d’où je viens, du bord du
trottoir à Francoeur où à Lou Reed, le côté sauvage du désespoir vivant. J’ai
la tête en peur de feu à écrire amouraché de prose, vous savez pas ce que je
veux dire juste des mots de sentiments, de l’expression étrange… Laissez moi!
Laissez moi! Où sinon ramenez moi à vous, à votre dis, à votre dire, le mien
est trop seul, il voudrait bien vous écouter pour ramener la joie dans ses
marges. Pourquoi pensez à la mort quand on est ignorant quand on ne sait pas. J’ai
oublié comment s’appellent ces phrases où on se répète, on m’a trop dis j’ai
oublié. J’arrête de chercher vous savez mieux que moi. Je m’évade dans ces mots
perdus au bord du dictionnaire, ceci n’est pas un jeu c’est sérieux, écrire c’est
presque toujours ma survie. Je suis juste un poète de fin d’après-midi comme
les gens des sondages qui vous téléphonent à l’heure du souper. J’envoie-ça à
cette heure, vous lirez quand vous voudrez… J’ai trouvé le mot c’est pléonasme
maintenant trouvez le. N’empêche ma peine est toujours là, je sais pas pour
qui, je sais pas pourquoi. Je crois que c’est parce que je me fais vieux, et
que je bûche toujours à réaliser mes rêves d’écriture. J’aurai essayé encore ce
soir d’une façon un peu différente, j’espère que ça vous plait, j’ai un peu
moins mal j’essais d’être présent à mon âme, à ma soul… Dites! Dites! Moi je
fais ce que je peux avec ce que j’ai… Je termine ici en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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