Bonjour!
Bonsoir! Je suis toujours étonné de voir comment les petites rues sont jolies
en Europe. J’écrirai pas longtemps là-dessus, vous les avez toutes vues. Cette
nuit je me suis levé somnambule en cherchant des choses qui n’existent pas. Cet
après-midi y’a une fête des usagers de l’institut, vous allez me dire y’a rien
de réjouissant là-dedans mais c’est une occasion de socialiser. Y’en a une gang
qui vont être heureux cette nuit les montants sont déposés… Je me fait un
café, je sais! C’est pas très poétique! Disons que c’est la poésie du quotidien
on aimerais que ce soit plus vaporeux plus évanescent pour parler comme dans
les publicités mais c’est pas ça. Le temps passe rapidement, bientôt ce seras
le départ pour Barcelone, je salut ici mon lecteur de Deux-Montagnes
collectionneur de voiture, il s’en va à Puerto Vallarta au Mexique. Je lui
souhaite de belles et bonnes vacances, la matriarche elle, quitte demain pour
le Lac Saint-Jean au bout du compte ils vont tous être partis, une gorgée de
café… J’aurai pas le temps de tout voir en voyage mais je vais dire comme mon
lecteur rien ne m’empêche d’y retourner. C’est une nuit tranquille dans le mal
nommé goulag occidental mais je suis toujours en exil bien que je sache plus
vraiment où est mon chez moi. Y’a des endroits où je retournerais pas, des
chambres miteuses dans de beau quartier que je ne veux plus habiter. Les murs
parlaient, la plomberie grinçais et les voisins urinaient presque sur ma tête.
Depuis que je ne bois plus y’en a plusieurs qui m’ont laissé tomber, c’est bien
comme ça je mène une vie plus productive et quand ils constatent qu’ils ne
peuvent plus rien m’arracher ils s’en vont!!!
J’entends de la musique à une époque ça m’aidait à dormir. Maintenant je
préfère le silence. Cette nuit chez moi c’est humide, je laisse le climatiseur
démarré seul, ça sauve de l’énergie et je suis comme toujours dans tout ce qui
précède incapable d’être poétique, je suis prosaïque du quotidien… Je pense au « bôf »
c’est son anniversaire bientôt, ça fait du beau vieux monsieur, grand père en
plus pas de un mais de cinq, il a surement mené une bonne vie pour avoir toute
cette progéniture… Je sais pas si je vous ai déjà dit que j’aime bien habiter seul
dans mes nuits d’insomnie, je peux rester debout sans crainte de déranger. Ça
me permet de vous écrire ça. J’ai regardé un peu mon guide de langue espagnole,
je sais pas comment je vais me débrouiller , je verrai on va voir si je suis
vraiment débrouillard. Je devrais recevoir les documents nécessaires bientôt. C’est
pas simple. Bon! Déjà presque finis et je vous ai pas tout dis, cette nuit mon
senti est pas douloureux. Il est presque trois heure du matin, pour plusieur c’est
le moment de rentrer à la maison. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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